CaractèreZahra c’est une fierté mal placée, un courage inconscient à limite du téméraire et un sourire charmeur, nul doute que la jeune femme est la digne descendante d’un Shafiq. Ses yeux brillent d’une intelligence qu’elle n’a pas toujours su utiliser comme il le fallait dans son enfance, imitant bien trop souvent la paresse de son frère. Toutefois l’influence de sa mère l’a poussée à exploiter ses talents à Poudlard après une répartition surprise à Serpentard saluant une ambition qu’elle ignorait avoir, et une détermination que son entourage ne connaissait que trop bien. Très sérieuse depuis, peut-être trop pour son âge pendant un temps, elle sait rire, mais pas de tout.  Sa susceptibilité et son côté boudeur ont fait d’elle une jeune fille assez reconnue durant sa scolarité, quoiqu’on ait aussi su d’elle qu’elle parlait à tous sans distinction et ce malgré sa maison et son rang bien visible à travers ses manières presque trop prononcées.

Têtue et trop curieuse pour son propre bien, elle a toujours fourré son nez où il ne le fallait pas et les ennuis semblent la poursuivre qu’elle le veuille ou non.Dotée d’une certaine perspicacité, elle est surtout rêveuse et a longtemps était insousciente notamment en matière politique.  En grandissant elle a néanmoins réussi à acquérir une certaine maturité, un sens du juste et une intégrité certaine font qu’elle reste fidèle à ses principes jusqu’au bout. Désordonnée, son esprit est à l’image de son appartement: complètement bordélique.

Malgré un caractère fort, elle n’est pas tellement fonceuse et ses propos comme ses actes sont emprunts d’une certaine subtilité. Loyale envers sa famille du moins, elle ne s’est jamais ouvertement rebellée et ne peut concilier ses propres vues politiques à celles de certains autres membres qu’en se disant qu’au moins si elle “gagne” leur vie à eux n’en sera pas moins douce. Enfin, créative, inspirée, son art c’est sa vie, sa passion, son gagne-pain. Il révèle une intuition très poussée qu’elle a toujours su suivre, et rusée, elle sait, malgré le climat actuel, intégrer ses idéaux à ce qu’elle produit.

Le commencement des districtsLa famille Shafiq s’est sortie de la guerre indemne et pour ça Zahra est reconnaissante. Elle sait qu’elle a une chance infinie d’avoir été déplacée vers le Capitol, quand bien même ça signifie abandonner son Yorkshire natal pour s’installer en Cornouailles. Elle n’a pas lieu de se plaindre. Le sang, les cris, les larmes des autres, des inconnus l’ont marquée au fer chaud elle avait vu les choses venir sans y croire totalement et quand tout explosa elle se retrouvait prise de court. Des amis envoyés dans le district cinq, des amis décédés, des gens secrètement honnis arrivés au sommet. Elle, elle a gardé son droit au luxe, son droit à un métier qui ne lui demande nul autre effort finalement que de se lever le matin et d’aller voir la misère des autres. Voir ce n’est rien, quand d'autres le vivent. Son métier elle l’a cherché d’ailleurs, elle voulait voyager de districts en districts, elle voulait voir les changements de ses propres yeux plutôt que de s’enfermer dans le déni. Elle en a trop vu pour soudain fermer son esprit à la réalité. Trop vu pour se désintéresser de la cause des perdants. Trop chanceuse pour laisser les autres à leur sort. Son nom, son sang, l’allégeance de ses parents même, elle n’a jamais rien choisi du tout. L’injustice la ronge. Alors elle les prend en photo ces pauvres gens, elle fait ce qu’on lui demande, mais ce qu’elle aimerait elle, c’est que le gouvernement paie pour ce qu’il a fait.

Pseudo je connais deux d'entre vous plutôt bien dirons-nous   y a des chances que vous m'ayez déjà reconnue.    j'ai pas franchement de pseudo fixe donc ne m'appelez pas   . Ton âge vingt-ans Comment as-tu connu The Blood Games ? bazzart. As-tu un double compte ? non. Ton personnage est : Un inventé. Une remarque ?

Histoire (ici raconte-nous ton histoire en un minimum de 700 mots)


« Naim ? Issa ? » Doucement, comme soucieuse de ne pas déranger la moindre brindille, tu t'aventures dans la forêt, continuant d'appeler tes cousins, la voix rocailleuse. « Issa ? C'est pas drôle, sortez maintenant. » Tu fais encore quelques pas en avant, les bras tendus devant toi, comme pour t'aider à te repérer dans l'obscurité. Soudain, tu te tends, figée sur place alors qu'un bruit brise le silence qui te servait d'interlocuteur. Un cri étouffé, puis plus rien. Tu sens ton cœur s'affoler dans ta poitrine, ta respiration devenir difficile, tu sais ce que sais: la peur. Ce sentiment que tu t'es toute ta vie refusé de ressentir, fonçant toujours au delà du moindre affolement de ton palpitant. Mais la nuit ne te rassure, tout comme cette forêt que tu connais pas. Et tu es pétrifiée par la terreur. Tu entends des bruits qui se rapprochent, des pas lourds qui écrasent branches et feuilles, qui font craquer la forêt et hurler les chouettes. Ils se rapprochent de toi ces pas que tu ne reconnais pas comme étant humains, mais tu n'arrives toujours pas à bouger. C'est forcément un jeu de tes cousins qui se sont comme toujours éloignés du groupe d'adultes et que tu n'aurais jamais du suivre. Tu veux croire à une blague. « Na-Naim ? » Mais tu sais que ça n'en est pas une et pourtant ton cerveau refuse d'abandonner toute raison.… Jusqu'à ce deux prunelles jaunes brillent dans l'obscurité et qu'un hurlement lupin se fasse entendre. « Holy sh- » Tu n'as pas le temps de finir ton juron que tes jambes semblent soudain dotées de leur propre conscience et courent dans la direction opposée. Tu souffles et pouffes et piques le sprint de ta vie, espérant, en vain certainement, échapper à la bête. Tu vas mourir ce soir et tout ça parce que tu t'es mis en tête de partir à l'aventure avec tes cousins. Ils ne sont même pas dans la forêt pourtant, tu as mal deviné leur destination et tu le payes au prix fort. Tu atteins la lisière qui n'était pas si loin, mais le loup te rattrape facilement, il ne faisait que jouer avec sa nourriture, tu n'avais jamais eu aucune chance de lui échapper. Tu trébuches d'ailleurs bêtement et tombes, avalant un peu de terre. « ZAHRA. » Tu crois rêver la voix de ton père. Avant que tu n'aies le temps de relever les yeux pour vérifier ta démence, une douleur affreuse s'empare de tes reins et tu hurles. Tu vas mourir c'est certain. Et pourtant. « AVADA KEDAVRA. » Tu sens un poids s'affaler sur toi, mais la douleur ne disparait pas, au contraire il te semble qu'elle ne cesse d'augmenter avec les secondes. « Zahra. » Des bras t'aident à te relever, tremblotante et tu te retournes pour voir le cadavre du loup qui n'en est pas un. Un hybride mi-homme mi-loup voilà ce que c'est. Ton père t'enlaces, mais tu n'as pas la force de le lui rendre et un torrent de larme s'empare de ton visage. « Ca va aller, habibti. »

ucey