CaractèreSi autrefois le premier sentiment qui me prenait le matin en me réveillant était la joie et l'envie de vivre une belle journée, aujourd'hui il en est tout autrement. Les débuts de journée sont durs et pénibles, le temps que j'oublie notre condition et après je réussis à me mettre de bonne humeur et de travailler. Le travail aide beaucoup à oublier. Enfin presque puisque mon travail consiste à venir en aide aux blessés de mon district, il me rappelle que la vie n'est pas toujours facile dans le quatre. Cependant, après quatre ans, quelques souvenirs douloureux s'estompent un peu. Les douleurs sont légèrement moins intense, le goût de vivre revient un peu plus, mais j'ai toujours un fond de haine en moi qui ne partira pas tant que justice ne me sera pas rendue. C'est la seul rancœur que je tiendrai toute ma vie. Pour le reste, je peux avoir un pardon beaucoup plus facile. Je ne suis pas une méchante personne, mais j'ai appris à chérir encore plus fortement ce que je possède et de protéger encore plus mes acquis. Je ne suis pas simplement une fille qui garde pour elle une envie de justice accrue, je sais me montrer très agréable et courtoise envers autrui. Ce n'est aucunement un masque que je porte, je considère toujours que les gens peuvent être bons. Seulement, ma confiance s'accorde plus difficilement, je suis toujours plus sur mes gardes, mais lorsque vous réussissez à percer cette coquille de protection, je peux m'avérer la meilleure amie que vous souhaiteriez. Je suis d'ordinaire plutôt calme et posée, mais me dévergondée n'a jamais été un soucis pour moi. Ma sœur à une vingtaine d'année, j'ai bien le droit de vivre comme je le veux, même si elle reste la personne que je protégerais à la vie, à la mort. Il faut simplement savoir vivre dans un certain équilibre dans ce monde de déséquilibrés.

Le commencement des districts J'ai très mal pris mon entrée dans les districts. En autre puisque cela m'a séparé de ma famille, que cela m'a laissé seule avec ma jeune soeur Brandy. Au moins il me reste Bran'. Ils ont dû venir nous chercher chez mes parents pour que nous entrions dans leur système qui ne fait aucun sens, selon moi. À son début du système, j'étais profondément triste et en colère. On m'avait retiré ma famille, celle sur qui j'ai toujours pu compter. On m'a retiré des confidents pour ne m'en laisser qu'une seule dans tous les sept que j'avais. J'étais hors de moi et je me suis promis une douce vengeance. Les gens du capitole et du premier district ne sont que des imbus d'eux-mêmes à mes yeux et personnellement je ne vois pas leur valeur! J'ai été placée sur une île, faite pour servir les rangs de sang plus pur que le mien apparemment. Je dois m'arranger pour survivre dans ce monde qui ne devrait pas être. Cela devrait être interdit une vie comme cela. J'aurais voulu fuir, j'aurais voulu m'échapper et partir quelque part où on ne m'aurait jamais retrouvée, mais j'étais occupée à souper avec mes parents parce que tel était notre tradition. Nous n'avons même pas eu le temps d'emporter de maigres effets personnels. On nous a attrapé et amener loin après nous avoir forcées à regarder le désolant spectacle que constituait l'effacement de la mémoire de nos êtres chers. J'ai dû faire des sacrifices en me promettant toujours une seule chose, qu'un jour, ma sœur et moi retrouverions notre liberté. Je voudrais sincèrement faire partie du clan des rebelles, mais je ne sais pas comment m'y prendre et il faudrait que je sois sûre que ma sœur vienne aussi. Un jour, je pourrai trouver une vie meilleure, je l'espère de tout mon coeur.

Pseudo AM Ton âge Bientôt majeure dans le monde! o/ Comment as-tu connu The Blood Games ?  Apparemment je vais mieux As-tu un double compte ? Naon   Ton personnage est : Un inventé Une remarque ? J'adore le nouveau design  

«Sois forte et pleine de courage» - Cinderella

Être née moldue dans ce monde de sorcier n'a jamais été chose aisée, malgré tout ce que l'on peut dire. Oui, on finit par faire abstraction de tous ces surnoms débiles qu'on vous jette à la figure quand vous croisez un sang-pur, mais en même temps… ils vous restent tous gravés dans votre mémoire. Quand on vieillit, on finit par en oublier quelques-uns, mais comme la majorité du temps on vous traite de sang-de-bourbe, il n'y a pas de raison qu'on l'oublie celui-là. Je me souviens, la première fois que je me suis faite appeler ainsi, je n'ai rien compris, mais les autres autour de moi avaient l'air si offusqué et si mécontents que j'en ai déduis que c'était quelque chose de mal. Quand on m'a expliqué la signification, mon premier réflexe a été de me demander pourquoi est-ce qu'on me cherchait des noises pour le statut de mon sang. J'étais fière de ma famille! J'avais des parents aimant, des frères aussi détestables les uns que les autres et des sœurs qui oscillaient entre de petites pestes et d'adorable romantiques. J'exagère un peu, mais bon tout le monde connaît les relations entre frères et sœurs… Imaginez quand on partage notre vie avec cinq autres enfants… Ouais… mes parents voulaient… quelques enfants! Il n'en est pas moins que nous six, nous avions pris soins les uns des autres du temps que nous pouvions tous être ensemble. Cependant, il y a de ces destins où vivre une vie de famille n'est pas vraiment possible… Laissez-moi vous raconter et vous verrez!

Je suis née une de ces journées qu'il pleut tant qu'on dirait que votre jardin va être complètement inondé s'il ne cesse pas. C'est peut-être ce qui fait que j'adore autant la pluie. Ma famille n'a jamais été une famille très fonctionnelle. Mes parents n'ont jamais été heureux ensemble, mais ils ne parvenaient pas à se laisser officiellement. Ils ont vécu une vie commune jusqu'à ce que ma plus jeune sœur atteigne ses onze ans. À partir de ce moment, ils ont commencé à faire maison à part et nous à subir des gardes partagées entre eux deux. Seulement, allez chez mon père, il n'y avait pas grand-chose de plaisant. Nous savions tous que nos parents se voyaient toujours, mais quand nous allions chez lui, il y avait toujours une femme différente à la maison. Plus vieille, plus jeune… Il y eut une fois où la jeune femme qu'il avait ramené à la maison était de l'âge de mon frère le plus âgé… Cette fois-là on a trouvé cela un peu abuser, mais comme on dit souvent, l'amour n'a pas vraiment d'âge. J'ai toujours doutée que les compagnes de mon père étaient choisies par amour, mais il fallait dire que ce n'était pas de mes affaires… Ma mère quant à elle, n'a jamais voulu d'aventures autres que celles avec mon paternel, donc elle est restée célibataire en espérant que mon père devienne sage. Ça fait une longue vie, mais si elle se plaisait là-dedans, qui étais-je pour juger? Sauf que je n'y ai jamais cru qu'ils étaient heureux, mais ça c'est qu'un petit détail parmi tant d'autres.

Malgré ces défauts dans ma famille, mes parents ne nous ont jamais lésés. Nous avons toujours été une priorité pour eux et ils considéraient que leurs histoires d'adultes ne devait être néfaste pour nous. On ne peut que les en remercier! Pour facilité la tâche, j'ai deux frères suivis d'une sœur aînés, ensuite il y a moi et j'ai deux jeunes sœurs. Deux garçons pour quatre filles. Donc le deuxième garçon de la famille, Dwayne, c'est révélé être un sorcier. Mes parents au début en ont eu une peur bleue. Ils l'ont laissé partir pour Poudlard. Je me souviens de l'émerveillement que j'avais eu quand je l'avais vu partir avec tous ses bagages! J'avais souhaité si fort que ça m'arrive! Un sorcier dans la famille! Le premier! Quand il revenait pour les vacances, moi qui était une adoratrice d'histoires rocambolesques, de fées et de magie, je m'étais toujours empressée de lui demander comment c'était. Mon comportement l'agaçait un peu parce qu'il n'était pas du genre très loquace, mais il le faisait pour me faire plaisir, jusqu'à ce que ce soit mon tour de recevoir ma lettre pour Poudlard! J'en avais sauté de joie et je m'étais empressée de la montrer à tout le monde de ma famille. J'étais la seconde à pouvoir partir pour ce monde qui m'enchantait déjà sans même le connaître. Mes bagages furent rapidement fait et je partais à mon tour pour ce monde magique, laissant derrière moi ma plus jeune sœur en pleurs puisqu'elle ne voulait pas que je parte. Elle m'avait qu'il n'y aurait plus personne pour lui raconter des histoires, mais je lui ai assurée que quelqu'un d'autre le ferait.

C'est avec les yeux grands et brillants que je suis entrée à Poudlard. J'étais totalement énervée. C'était si grand, si beau! J'en avais été sous le charme. Plusieurs de mes histoires de petites filles prenaient du sens dans cet endroit. C'était comme si les contes que ma mère m'avait racontés par le passé existaient réellement. La cérémonie était identique à celle que mon frère m'avait raconté. J'avais été fébrile à ce moment. Où serais-je envoyée? Il m'avait dit qu'il était impossible que j'atterrisse à Serpentard, je n'ai ni le comportement, ni le statut du sang pour que ça me soit possible, mais il me restait tout de même trois autres maisons. Lorsque je fus nommée, je m'étais approché du banc de bois et je m'y étais assise en tortillant nerveusement mes doigts. Où aboutirais-je? Finalement, mon résultat résonna, mais j'avais les oreilles dans le coton. En balayant la salle du regard, la table des Serdaigles m'applaudissait et m'attendait. Un large sourire avait fendu mes lèvres et je m'y étais dirigée vers ma nouvelle famille. Je n'avais pas la même place que mon frère, lui il avait été accueilli par les Poufsouffles, mais il avait eu le sourire aux lèvres et il m'avait applaudit.

J'avais soif de connaissance. J'étais une bonne élève, malgré mes quelques écarts de conduite. Rare était les fois où j'avais été en retenue, mais il fallait dire que par moment, l'idée de désobéir m'avait prise quelques fois. Autrement, mis à part quelques retenues et sermons, j'étais dans ce qu'il y avait de plus sage. J'étais assidue et j'avais envie de tout savoir et de devenir une grande sorcière. Je ne visais pas la renommée, seulement être capable de tout faire toute seule. Combien de fois est-ce que j'ai passée des nuits entières à m'instruire plutôt que de dormir? Pourtant, je n'étais pas pour autant un rat de bibliothèque. Non! J'adorais m'amuser et discuter avec tout le monde. J'étais très sociale dans mon genre. Un parfait mélange entre les études et la vie sociale! Je n'aimais pas mettre un ou l'autre de côté. J'aimais la vie que je menais. J'en étais très à l'aise malgré les fois où on me traitait de sang-de-bourbe. Les Serpentards l'adoraient cette insulte, moi j'ai appris à vivre avec ça. Quand j'avais onze ans, ça m'affectait. Une fois que j'eusse eu compris ce que ça voulait dire. Les premières fois j'en ai été peinée jusqu'à ce que je comprenne que c'était ce qu'ils voulaient. Alors, je me suis endurcie pour que cela ne m'atteigne plus.

J'étais en cinquième année quand ma sœur a fait son entrée à son tour. C'était pas mal. Sur six enfants, il y en avait trois qui étaient sorciers. J'ignorais comment les autres qui n'étaient pas sorcier le prenait. Nous n'en parlions jamais. Nous profitions simplement de ces moments de réjouissance pour se retrouver. Cependant, une fois que mon frère eut fini ses études à Poudlard, il nous a dit qu'il partait pour une nouvelle aventure, une autre contrée. Il partait en Amérique. Mon grand frère partait loin de nous! Ça m'a brisé. J'étais habituée de le voir presque tous les jours et maintenant, je ne le verrais plus, mais comme on dit, la vie continue… Ce fut à mon tour de finir mes études et j'en étais contente, fière! Oh cela oui! J'en étais fière! J'ai décidé d'entreprendre des études pour devenir médicomage. J'avais envie d'aider les autres et quelle meilleure façon de le faire que des les soigner? Je me suis trouvé un endroit où vivre à temps plein dans le monde des sorciers et ma sœur Brandy est venue vivre avec moi à temps partiel. J'étais heureuse de l'accueillir sous mon toit. Mes parents comprenaient totalement qu'elle puisse vivre avec une personne qui comprenait sa condition magique. Non pas qu'ils ne comprenaient pas, mais il en restait toujours aussi surpris si on peut le dire ainsi.  

Nous vivions bien jusqu'à ce qu'il y ait un changement majeur au niveau du gouvernement. Le monde a été chamboulé, mais le mien encore plus intensément. Si mon enfance a été banal, maintenant je considère que je vis un peu en enfer. Les séparations qu'ils ont fais pour classer chaque personne selon leur rang de sang c'est simplement atroce et méchant. Ma sœur et moi nous nous sommes retrouvés dans le district quatre avec les autres né-moldu qui constituait le monde sorcier. Le tout a été fait dans la terreur. Personne n'était ravie de cette nouvelle situation de vie. Celle de vivre reclus, mais aussi de vivre à servir les autres. Personne ne devrait vivre ça. Ce n'est pas une vie. Si ça n'avait tenu qu'à cela, j'aurais pu le tolérer, mais lorsque les Mangemorts sont débarquer à la maison de mes parents alors que nous soupions, qu'ils nous ont embarqué de force Brandy et moi alors qu'ils jetaient des sorts d'oubli au restant de ma famille, j'en ai été malade! Je voyais mes parents avec cet air absent au visage. Jamais plus ils ne sauront qu'ils ont eu des enfants sorciers. C'était injuste! Ils n'avaient pas mérité cela! Pas plus que nous cela dit! Je m'étais débattue pour essayer de leur venir en aide, mais c'était peine perdue. Ils étaient trop nombreux pour les deux petites sorcières que nous étions. Mon grand frère moldu a voulu se débattre et ne pas se laisser faire, mais ils ne lui ont pas laissé la vie sauve. C'était un parasite selon eux… Ils devaient penser qu'il n'avait pas le droit à la vie autant qu'eux. Je l'ai pleuré longtemps. Oh oui… Très longtemps sa perte... même encore aujourd'hui dans des moments de faiblesse.

Nous avons donc été déportées dans le district quatre. On c'est vu attribuer une maison et c'est presque le seul bien que nous avions eu. Apprendre à vivre maigrement, apprendre à vivre en luttant pour une survie. Des conditions des vies déplorables puisque moi je devais me démener pour servir les gens du capitole qui sont soi-disant supérieurs. Moi qui avais peu connu la haine dans ma jeunesse, maintenant j'en vouais une montagne à ses gens qui pètent plus haut que le trou! Je les détestais, mais je ne vois pas les moyens que j'ai de me rebeller contre eux et je veux le bien de ma sœur, même si elle est rendue dans la vingtaine. Cependant, il est certain que je chercherai à avoir une vengeance de cette bande de fous… Oui dans ma tête ce sont des fous dont il faut se débarrasser, mais en attendant de savoir comment m'organiser, je me planifie une vengeance dans ma tête et ça m'aide pendant certaine journée à tenir le coup. J'en ai assez de pleurer la perte de mes parents, je l'ai fait pendant un long moment. J'ai perdu les personnes les plus importantes de ma vie. On me les a arrachés et ça ne doit pas rester impuni. Encore par moment, ma sœur vient me rejoindre la nuit puisqu'elle cauchemarde là-dessus. Nous nous serrons l'une contre l'autre et nous espérons qu'un jour ça nous passe.