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La vie a une fin. La vengeance n'en n'a pas. <Sev&Rob>

La roux tourne...
Robyn B. Weasley


Robyn B. Weasley
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La vie a une fin. La vengeance n'en n'a pas. <Sev&Rob>   
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LA VENGEANCE N'A PAS DE FIN


La journée avait été magnifique. On n’avait jamais connu ce coin de l'Ecosse aussi ensoleillé. La lumière faisait du bien aux faibles sorciers du District 5 malgré le vent qui piquait toujours autant. Le soleil avait permis a chacun d'être plus productif que d'habitude. Même la terre semblait apprécier cette longue éclaircie. Le moral des troupes remontait, c'était agréable de voir naître des sourires sur les visages. Comme avant. Rien ne laisser présager que la journée allait mal se terminer, comme si même le temps narguait les traîtres à leur sang.

Ils étaient venus chercher Robyn au crépuscule. Elle et sa famille n'avaient pas été prévenus que les Pacificateurs venaient l'emmener à Londres, au Capitole. Robyn était convoquée au ministère de la magie pour un non-respect des règles et trouble de l'Ordre public. Ils étaient en train de manger leur maigre dîner composé de poisson et de pommes de terres sans goût comme tout les jours quand ils sont arrivés. Les Weasley étaient tranquilles et profitaient du repas où ils étaient tous réunis. C'était un des rares moments où tout le monde avait le sourire, tous étaient heureux de se retrouver en vie après une longue journée de dur labeur. Jusqu'au moment où trois coups secs furent frappés à la porte. Arthur s'était levé pour ouvrir la porte et trois pacificateurs sont entrés comme si tout leur était permis alors que personne ne les y avaient invités. Ils déroulèrent leur parchemin et l'un d'eux dit à haute voix : « Mademoiselle Robyn Blue Weasley ayant bafoué les règles du couvre feu et ayant nuit au bon déroulement de la vie dans les districts est convoquée à venir s'expliquer au ministère de la magie auprès de Monsieur Dolohov. Les poursuites contre Miss Weasley ne sont pas encore établies. Elle est cependant conviée à nous suivre sans aucune résistance. » Tous les regard s'était alors tournés vers Robyn alors qu'elle avait les yeux écarquillés. Sa fourchette pesait lourdement en l'air incapable de trouver la bouche de la rousse. Molly et sa mère la regardèrent avec effarement. Le Capitole leur avaient déjà volé une fille, comment osaient-ils prendre la dernière ? Le père de Robyn se leva et posa la main sur l'épaule de sa fille et demanda poliment aux Pacificateurs de quoi Robyn était accusée exactement. « Votre fille est accusée de traîner dans les rues la nuit tomber à comploter des choses dont nous ignorons la nature. Maintenant, trêves d'explications. Miss Weasley, venez avec nous ». L'ordre ne fut pas contredit. Les Weasley savaient que s'ils montraient quelque forme de rébellion, Robyn allait en subir les conséquences. Robyn se leva de sa chaise la tête haute et mis son manteau rouge et son écharpe aux couleurs de Gryffondor. De la pure provocation, certes. Peut-être qu'au Capitole ils ne connaissaient pas la dernière Weasley mais il ne tardait pas à Robyn de leur montrer de quel bois elle se chauffait. « Ne vous tracassez pas, ça va aller. » dit-elle, convaincante, à sa famille. La jeune rousse fut prise en sandwich par deux pacificateurs et le dernier ferma la porte sur les visages apeurés de la famille Weasley.

Ils transplanèrent directement au ministère. Robyn ne s'était pas préparée à un voyage aussi brusque et fit un malaise à leur arrivée. « Relève-toi ! » lui hurla un des pacificateurs. L'ancienne Gryffondor ouvrit péniblement les yeux et pris faiblement appui sur ses pieds. Ils la traînèrent devant une porte aussi sombre que les regards noirs que lui lançaient les sorciers qu'elles croisait. Certains d'entre-eux étaient des Mangemorts et lui envoyèrent des sourires sadiques. Elle avait envie de leur cracher son venin innocent sur leurs laides faces. Robyn sentait la colère monter alors qu'elle avait été étonnamment calme jusqu’à présent. La rousse était dans le territoire du mauvais côté. Elle se sentait minuscule dans ce brouillard de monde qui idéalisaient le monstre qui les avaient enfermé elle et sa famille dans le district 5. Tous savaient d'où elle venait et qui elle était, sa chevelure flamboyante la trahissait. Elle n'en avait que faire. Elle garda son allure fière et être dans ce côté du monde la rendait plus forte. Elle ne savait pas pourtant qu'allait-il advenir d'elle mais elle s'en foutait, elle allait tout faire pour survivre.

Un pacificateur ouvrit la porte et annonça qu'ils avaient la jeune Weasley. Une voix étrangement familière à Robyn leur indiqua qu'ils pouvaient entrer. Elle ne parvint pas à mettre un visage sur cette voix. Pourtant, elle était sûre qu'elle connaissait l'homme qui se tenait dans cette pièce. Ils entrèrent. L'atmosphère était lourde et il y avait une odeur de souffre. La pièce était haute et étroite. Des dossiers sortaient en fouillis des casiers rangés sur les côtés et il y avait plus d'ombre que de lumière. Le regard de Robyn fût attiré sur le bureau où une lumière aveuglante l'illuminait. Derrière lui, un homme debout dont elle n'arrivait pas à percevoir le visage. Un pacificateur la poussa vers lui en lui commandant de s’asseoir. Il y avait un unique siège en cuir face au bureau. Précipitamment Robyn répondit non.  « IMPERO » lança un des Pacificateurs. Le visage de Robyn se tordait et elle tenta de lutter contre le sortilège de soumission. Robyn tenta de vider son esprit comme son père lui avait appris et des perles de sueur coulaient le long de sa tempe. Lutte se disait-elle, Lutte. Un Pacificateur fini par la tirer et l'obligea à l’asseoir de force sur le siège où des liens apparurent (comme par magie) qui la firent maintenir assise. Les pacificateurs prirent congé et Robyn leva la tête. Et là son visage fatigué par la lutte contre le sortilège fut remplacé par un visage respirant la haine. Devant-elle, elle avait l'homme qui était venu la chercher elle et sa famille au terrier le jour où Voldemort prit le pouvoir. Elle avait tenté de s'échapper de ses mains, il lui avait lancé un sort qui lui percuta le dos. Pétrifiée au sol à cause du sortilège, il en avait profité pour lui assainir un coup de pied au visage. Depuis ce jour, Robyn avait juré vengeance. Elle l'avait reconnu entre mille. Un homme au regard hautain, des tatouages qui semblaient ronger son corps rempli de pensées noires. Impossible de le confondre. C'était lui. Elle s'était promis de se venger. Seulement, elle aurait imaginé qu'elle ne serait pas en position de faiblesse le jour où elle se retrouverait face à lui.



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Sevastian A. Dolohov


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LA VENGEANCE N'A PAS DE FIN


Aujourd’hui, tu étais de corvées. C’est comme ça qu’Alecto et toi preniez ces tours de garde au sujet de ces petits rebelles des districts. La plupart était insignifiant. Vous étiez juste là pour les remettre à leur place. Vous aviez même le luxe d’user de vos baguettes à leur encontre. La torture en tant que telle n’était pas autorisée mais en cas de force majeur un petit sortilège impardonnable n’était pas sanctionné. Si tu avais quelques préférences pour des sortilèges douloureux, plus lent à la torture, lancinants, tu ne disais pas non à un doloris te délectant de voir tes victimes se tordre de douleur sur le sol. Le plaisir était encore plus complet lorsque tu torturais une personne qui se contenait, te donnant alors le loisir de pousser tes vices encore plus loin, leur résistance étant accrue. Si le détenu se trouvait être une femme, tu t’en amusais encore plus. Tu n’étais pas un violeur, mais il fallait avouer que les pensées perverses au sujet des femmes te transperçaient rapidement… Tu avais réussi par la manipulation a été un tas de proies entre tes filets. Ton plus beau succès remontait sûrement à Poudlard avec Desdemona. Tu l’avais rarement croisé depuis cette époque. Tu te demandais si elle était restée la même et comment elle réagirait à quelques uns de tes propos.

Tu t’étira la colonne vertébrale, la faisant craquer en prenant appuis sur le dossier de ta chaise. Tu avais déjà vu quelques cas inutile. Tu en avais rétrogradé un dans le district inférieur, le séparant de toute sa famille. Ses larmes ne t’avaient même pas apitoyées. Une jeune femme qui te disait perde son mari et ses deux filles. Tu lui aurais bien proposé une autre alternative, mais vu sa gueule, tu n’aurais même pas réussi à bander. Il fallait avouer que tu étais habitué à de plus haut calibre. La Carrow était l’une de tes conquêtes les plus sublimes. Celle qui travaillait ton caleçon, ta fiancée intouchable, était aussi un canon de beauté. Seulement, tu la considérais bien trop comme une pétasse. Une pétasse qui résonnait comme une conserve vide. Encore une qui avait été élevée avec l’idée de sois belle et ferme là. Avec ses airs n’y touchent pas, tu avais parfait envie de la flanquer contre un mur et de la culbuter sans lui demander son avis.

Tes pieds vinrent buter contre ton bureau, les croisant sur son plateau. Dans tes mains, se trouvait le dossier de la future prisonnière. Tu avais ouvert rapidement le feuillet. Le nom te disait vaguement quelque chose. Tu connaissais surtout celle qui avait gagné les Blood Games. D’après les annotations, c’était une famille qui étaient traitre à son sang qui avait atterri au dernier des districts. Celle qu’il recevait ce jour était là pour de petites incartades. Mais vu son nom, on la faisait venir pour l’exemple. Comme quoi avoir une héroïne dans la famille, ça ne suffisait pas à échapper au règlement, bien au contraire. Ils n’en étaient que plus punis.C’était le mantra de ce gouvernement. Pas le moindre soulèvement, la répression avant tout. Toi même n’était pas du Capitole. Ta famille était du district 1. Si à tes yeux cela n’avait pas d’importance, ton patriarche avait déjà négocié ton ascension en te mariant à la Lestrange. Fiancé. Voila ce que tu étais…

D’un mouvement de baguette, tu ouvris la porte de ton bureau signalant aux pacificateurs qu’ils pouvaient entrer avec la Weasley. Elle fut balancée sur la chaise devant ton bureau sans ménagement et attachée. Tu fis signes à ces sous-fifres de sortir et ils fermèrent la porte derrière eux. Ton regard se posa sur la rousse qui se trouvait en face de toi. Si son visage semblait à bout de force, quand ton regard croisa le sien, tu sentis la haine émaner d’elle. Parfait. Tu ne savais pas pourquoi tu méritais une telle réaction, mais tu sentais que cela n’en serait que plus amusant.  Tu fis glisser tes pieds à terre et reposais son dossier devant toi sans lâcher son regard. Pas trop mal pour une rousse. Un peu maigre. C’était le problème des femmes venant des districts les plus éloignés. Tu croisas les bras sur ton torse restant silencieux.  « Qu’est-ce que je vais faire de toi ? Tu viens déjà du plus minable des districts. »  Tu te relevais pour te planter entre elle et le bureau appuyant tes fesses à celui-ci. D’un geste las, tu attrapas ta baguette. Tu fis le tour de ta victime, se trouvant dans son dos, te cachant ainsi de sa vue. Ta baguette glissa le long de sa nuque et repoussa quelques cheveux.  « Torture ? Azkaban pour quelques mois ? » Ton catalyseur de magie glissant lentement dans son dos.  Pour le moment, tu cherchais simplement à la sonder. Voir son caractère, quelle direction prendre avec elle. Car si tu avais bien un don, c’était pour cerner les gens afin de mieux les manipuler et les pousser à bout. Torture mentale ou physique, tu jouais entre les deux en fonction de la personne qui se trouvait en face de toi. Ta baguette s’enfonça avec douleur entre deux de ses côtes sans pour autant lancer de sortilèges. De ton côté, tu te souvenais absolument avoir fait parti de l’escadron qui était venue la chercher pour la jeter au Districts 5.

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LA VENGEANCE N'A PAS DE FIN


Il fit signe aux Pacificateurs de dégager. Robyn était toujours menottée mais ne bougeait pas d'un millimètre. La haine emplissait son être et elle avait face à elle un homme qui aimait jouer de la douleur des gens. D'ailleurs, rien que de voir les traits de son visage, c'était clair : cet homme avait un sérieux problème. Des traits fermés, un regard rongé par on ne sait quel pêché, bref un pauvre type. Tellement à l'opposé d'elle. C'était un lâche qui frappait dans le dos, elle en avait fait les frais. Peut-être qu'elle allait perdre cette bataille ici, attachée dans son bureau. Peut-être qu'elle allait souffrir comme elle n'avait jamais souffert mais elle ne baisserait pas la garde, elle ne baisserait pas le regard. Dans tous les cas, elle savait qu'elle valait mieux que lui et de cette façon, elle savait qu'elle gagnait la guerre. Pauvre type. Il était face à une gamine de 18 ans qui semblait tellement fragile qu'il était sans doute inconcevable qu'elle montre une quelconque résistance. Foutaises. Elle n'allait pas se laisser faire. Sans doute qu'elle n'allait pas s'y prendre de la bonne manière mais elle n'avait rien à perde. Elle sentait son regard sur son corps et se surpris à sourire. Sourire qui en disait long : il voulait jouer, on allait jouer.

Il posa son majestueux fessier sur le bureau et s'adressa à sa victime : « Qu’est-ce que je vais faire de toi ? Tu viens déjà du plus minable des districts. » Robyn ne se fatigua pas à répondre. D'ailleurs, il ne sembla pas en attendre une puisqu'il prit sa baguette et se mis à tourner autour d'elle tel un vautour sur sa carcasse. Mais elle n'était pas morte, loin de là. Elle se sentait plus vivante que jamais d'être du côté des méchants. Elle senti le bois froid de sa baguette parcourir sa nuque. La jolie rousse ne sourcilla pas. Elle s'attendait à subir des sortilège dont elle ignorait l'existence et si il la frappait dans le dos, il serait fidèle à lui-même. Il ajouta : « Torture ? Azkaban pour quelques mois ? » La baguette alla s'enfoncer dans ses côtes. Ce n'était pas très agréable et elle ne pu s'empêcher un petit couinement qui se transforma instantanément en un rire éclatant de pureté. Pourtant, la situation n'avait rien de drôle. Elle avait songé beaucoup de fois aux multiples réactions qu'elle pourrait avoir si elle se retrouvait face à l'opposition. Elle avait imaginé tous les scénarios : sauf celui de rire à la gueule du Mangemort. Et d'avoir une langue bien plus pendue que d'habitude : « Ah Ah Ah, vous les Mangemorts, vous êtes tellement...Prévisibles. » Elle pencha la tête en arrière alors que la baguette lui fendais toujours les côtes. Robyn cherchait son regard mais elle savait qu'elle ne le trouverait pas, il était hors de portée de sa vue mais qu'importe : « Si tu veux, Oh pardon, je suis impolie. » Elle se râcla la gorge «  Si vous voulez vraiment savoir ce qu'il pourrait me faire le plus de mal, je vous en prie. Prenez une chaise, asseyez-vous qu'on en discute... » Elle marqua une pause. L'ancienne Gryffondor était bien consciente qu'elle allait subir les conséquences de son insolence mais, je vous jure, elle s'en branle. « Quoi qu'il en soit, la décision est entre vos mains. Si vous appréciez la torture physique faites vous plaisir, je ne suis pas apte à réagir. C'est tellement plus facile de ne pas courir après sa proie. La torture mentale peut être une option mais entre-nous, je viens comme vous l'avez dit du plus minable des Districts et je n'ai rien de palpitant à vous raconter. » Elle avait l'impression que la baguette s’enfonçait de plus en plus et qu'elle n'allait pas tarder à traverser son corps.

La haine avait laissé la place à l’indifférence. Autant elle avait une envie de vengeance qui la rongeait autant elle savait qu'elle ne saurait rien faire dans sa position. Sa meilleure alliée était à présent la patience et la détermination : ne pas chanceler, ne pas montrer qu'on a peur, ne pas se montrer faible. Dolohov avait face à lui une Weasley et ceux-ci avaient une bien piètre réputation auprès des mangemorts. A croire qu'ils n'en n'avaient jamais eu face à eux. Cette rousse famille est peut-être une traitre à leur sang mais jamais ils ne seront traitres à leurs aspirations, à leur condition et à leurs polotiques. Sauf Bonnie peut-être mais ça, c'est une autre histoire. Robyn, contrairement à sa soeur aurait préféré crever que d'avoir la marque éternelle de la honte marquée sur son bras.


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Sevastian A. Dolohov


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Re: La vie a une fin. La vengeance n'en n'a pas. <Sev&Rob>   
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LA VENGEANCE N'A PAS DE FIN


Ton regard la jaugea cherchant à voir ce qu’elle renfermait. Tu te dévoilais rarement au premier tour. Quel âge avait-elle ? Tout juste majeure certainement et elle se retrouvait déjà dans ton bureau pour des fautes à peines punies en temps normal. Seul son nom était le responsable de sa présence en ces lieux. Tu soutenais avec un amusement non fin son regard, son petit air hautain et plein de rage.

Un hoquet de surprise s’échappa de lippes de la rousse alors qu’il enfonçait sa baguette entre ses côtes. Suivi d’un rire. Bien. Il fallait que tu tombes sur l’illuminée de la famille. Même pas bonne à baiser lorsqu’elles étaient des cinglées… « Ah Ah Ah, vous les Mangemorts, vous êtes tellement...Prévisibles. » Tu levais les yeux ciel. Pathétique, voila ce qu’elle était à tes yeux. Alors qu’elle penchait son visage en arrière pour te voir, tu lui saisis brusquement le menton, sans te soucier  de la crampe que ton geste allait engendrer. Elle voulait te voir dans les yeux ? Alors voila une chose qui était faite. Tes yeux d’un bleu profond plongèrent dans les siens sans ciller. « Si tu veux, Oh pardon, je suis impolie. » Toujours debout, tu l’obligeais à lever le visage pour te voir, signe de sa situation inférieure à la tienne. Au final qu’est-ce qui vous séparait ? Votre sang était aussi pur l’un que l’autre. La différence résidait dans les choix de vos familles. Visiblement la sienne avait tourné court. «  Si vous voulez vraiment savoir ce qu'il pourrait me faire le plus de mal, je vous en prie. Prenez une chaise, asseyez-vous qu'on en discute... » Tu relâchais avec dédain son joli minois et détournait totalement ton attention d’elle. Sans même la regarder, tu ouvris une armoire qui se trouvait dans son dos. « Quoi qu'il en soit, la décision est entre vos mains. Si vous appréciez la torture physique faites vous plaisir, je ne suis pas apte à réagir. C'est tellement plus facile de ne pas courir après sa proie. La torture mentale peut être une option mais entre-nous, je viens comme vous l'avez dit du plus minable des Districts et je n'ai rien de palpitant à vous raconter. » Un tic agacé s’échappa de tes lippes. Chiante. Finalement voila ce que cela allait donner cette après midi. Une grande gueule inconsciente. Voila ce qu’elle était. Ce n’était même pas amusant. Tu préférais celles qui réfléchissaient. Celles aux caractères forts, mais qui savaient l’impact que pouvait avoir leurs actes. Celle-ci, ce n’était qu’une gamine effrontée qui pensait avoir tout vu.

Finalement tu attrapais un paquet de cigarettes, en ôtait une de l’étuis. Tu la contournais sans cérémonie et te positionnais devant la fenêtre. Tes mains s’occupèrent d’allumer le cylindre et tu laissas la fumée s’immiscer dans tes poumons avec délectation. « Tu parles trop. » Tu te tournais pour lui faire face, le bureau faisant obstacle entre vous. Tu revins t’appuyer sur ce dernier. Ton regard se contentait de l’observer silencieusement. « Ta soeur est plutôt jolie.» Phrase anodine, mais venant de toi, c’était une menace indirecte. « Et ton neveux est si… adorable. » Il laissait trainer la fin de sa phrase un sourire en coin étira ses lèvres. D’un mouvement souple de baguette, il lui libéra une main de la poigne des menottes. L’autre restait liée au pilier de la chaise.   «Je n’ai pas besoin de t’écouter parler. Je sais où te toucher pour te faire mal. Et ce n’est pas forcément toi qu’il faut blesser ou manipuler. » Tu te glissais à nouveau dans son dos et murmuras à son oreille. «J’étais là quand on lui a posé la marque. » Tu savais pertinemment que ce bout de femme devait se sentir trahi par sa soeur. Loin d’elle l’idée que si elle ne s’était pas pliée, elle aurait tout bonnement pris un avada dans le ventre. « Tu l’aimes encore ? Est-ce que tu éprouves de la haine pour elle ? » Ton regard sombre chercha le sien alors que tu te mettais à nouveau devant elle. Tu imaginais déjà quelques brides de ton plan. Les Dolohov était une famille de cinglés. Tu n’échappais pas à la règle tant tu te complaisais à faire souffrir les autres. Un plaisir malsain qui palpitait dans tes veines et qui affolait ton coeur. Un sentiment de jouissance et de toute puissance. Tes lippes pincèrent le filtre de ta cigarette et prirent plusieurs lattes. Tu laissais la fumée se diffuser en toi sans prendre la peine de la relâcher.

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LA VENGEANCE N'A PAS DE FIN


Il avait des yeux magnifiques. Il l'avait prise par le menton et Robyn avait plongé ses yeux dans les siens. Ils éteint d'une couleur éclatante qui nous transportait loin. Elle trouvait dans ses yeux une douceur froide qu'elle ne trouvait pas ailleurs sur lui. Tout chez lui n'était qu'agressivité ou raideur. Sauf ses yeux. Il y avait-il un côté gentil dans cet homme ou était-ce un leurre ? Robyn optait plus pour la seconde option. Il avait du charmer bien des femmes – peut-être même des hommes – grâce a ces deux joyaux bleus. Le bleu était si clair qu'il lui semblait être transparent. Quand il la relâcha, elle se sentit planer et un peu ailleurs. Venait-il de la déstabiliser. Sans doute. Robyn n'était qu'une adolescente têtue qui s'extasiait devant deux iris. Pauvre gamine. Elle l'entendit ouvrir une armoire. Elle ne chercha pas à regarder ce qu'il faisait. Elle était toujours en train  d'une part de rêver aux iris bleus qu'ils l'avaient envoûtée et d'autre part à chercher un moyen de sortir d'ici entière. Une odeur de cigarette parvint à ses narines. Quelle horrible odeur. Celle-ci sembla ramener l'ancienne Gryffondor à la raison : elle était aussi désagréable que l'homme avec qui elle allait perdre son après midi. Il rompit le silence qui s'était installé depuis quelques minutes. « Tu parles trop. » Robyn ne put s'empêcher de sourire. Ce n'était pas le premier à lui dire et encore moins le dernier. Elle avait cette fâcheuse manie (en plus de ne pas réfléchir avant de parler) d’inonder les autres de ses paroles parfois niaises. Robyn se jura intérieurement de faire attention à son débit de paroles à l'avenir.

Robyn le regarda s'installer devant elle. Elle lui jeta un oeil mais voir les gens fumer, ça la débectait. Elle trouvait sa franchement vulgaire et préféra regarder le ciel gris à travers la fenêtre. « Ta soeur est plutôt jolie.» dit Dolohov. Robyn haussa les épaules complètement indifférente à ce qu'il venait de dire. Il ajouta avec un sadisme certain : « Et ton neveux est si… adorable. » . Mentionner son neveu la fit tiquer intérieurement. Elle avait envie de se lever de sa chaise et de lui arracher les yeux. Elle savait qu'ils étaient capable de tout. De toucher à sa famille, leur faire du mal. Elle joua la carte de l'indifférence une fois de plus : « Boh, on est tous comme ça chez les Weasley... Ca ne m'étonne même plus. ». Elle ne le regarda même pas, toujours occupée à chercher une quelconque distraction par la fenêtre. Soudain, le lien qui maintenait sa main gauche se détacha. Elle fit tourner son poignet prenant conscience que les liens étaient très serrant. Robyn regarda Dolohov en haussant un sourcil. Essayait-il de la manipuler d'une façon ou d'une autre ? Elle posa sa tête sur sa main libre et regarder le tatoué d'un air las.   «Je n’ai pas besoin de t’écouter parler. Je sais où te toucher pour te faire mal. Et ce n’est pas forcément toi qu’il faut blesser ou manipuler. »  Sans doute qu'il avait raison. Et imaginer qu'il faisait du mal à Bill la faisait bouillonner. Si il essaye, elle lui dévisse la tête. Elle répondit un simple « Je sais » clair et tranchant.  La tête toujours posée sur sa main, elle observa les tatouages apparent du jeune homme. Elle n'arrivait pas à voir ce qu'ils représentaient. Quand elle y accorda un peu plus d'attention, il glissa furtivement derrière elle et murmura à son oreille qu'il était là le jour où elle reçu la marque. Elle, c'était Bonnie. Évidemment qu'il parlait de Bonnie. Elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel et de montrer un geste d'agacement par sa main : « Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? C'est son problème ». Il fumait toujours sa cigarette et replongea son regard dans celui de Robyn. Il lui demanda si elle aimait encore sa sœur, si elle avait de la haine pour elle. Son cœur s’accéléra, elle sentit son cœur cogner dans sa poitrine. Sa réponse fut honnête. Probablement qu'elle n'avait jamais été plus honnête en parlant de sa sœur. « Il en faut peu pour passer de l'Amour à la Haine. Parfois on se perd entre les deux et on ne sait plus trop ou on en est. » Voilà, c'était ça. Elle avait enfin mis les mots sur ce qu'elle ressentait pour sa sœur. Elle ne savait pas si elle l'aimait ou si elle la détestait. C'était bien plus complexe que ça. « Je crois, qu'entre les deux, il y a de la pitié. Et j’éprouve une profonde pitié pour elle. » Elle recommençait à parler trop. Mais c'était de la faute du mangemort si elle parlait ! Mais il avait réussi à l'aider à déceler ses sentiments. Elle offrit au mangemort un sourire sincère. Elle éprouva un élan de sympathie pour cet homme qui en voulant lui faire du mal lui procura un bien fou. Elle ne put s'empêcher d'ajouter presque silencieusement : « Merci. » Il ne comprendrais sans doute pas ce qu'elle voulait dire par merci. D'ailleurs, il ne devait sûrement pas se faire remercier souvent par les sorciers qui étaient dans son bureau contre leur volonté. Robyn passa la main dans ses cheveux pour éloigner la mèche rousse qui faisait obstacle à ses yeux. Elle avait devant elle un des types les plus horribles qui soit sur terre, il lui avait défoncé le visage et elle lui disait merci. Les femmes sont compliquées. Trop compliquées. Même si elle était reconnaissante envers Dolohov, cela ne l'empêcha pas de ne pas oublier la haine qu'elle avait envers lui et ce qu'il représentait. Loin de là. Une Weasley à plus d'une pastille de gerbe dans son sac ! Surtout si ils menaçaient les membre de leur famille. Une Weasley ne s'attendrit pas à coup de philosophie ou de psychologie aussi machiavélique soit-elle ! Non, non, non.  


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Sevastian A. Dolohov


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La vie a une fin. La vengeance n'en n'a pas. <Sev&Rob> EmptyDim 13 Déc - 17:03
LA VENGEANCE N'A PAS DE FIN


Alors que tes mains allaient à l’encontre de son visage, que ton corps rodait autour d’elle alors qu’elle était enchainé à cette chaise, tu ressentis son regard se poser sur toi. Elle semblait se perdre aux creux de tes iris alors que tu n’avais rien fait pour la faire tomber dans tes bras. Tu retins tes lèvres qui allaient s’ourlaient en un sourire prédateur. Lentement tu cherchais à sonder son esprit. Comprendre comment elle réagissait. Ce ne fut pas compliqué de saisir qu’elle se fichait d’être torturée. Alors tu laissais vagabonder tes idées à voix haute. Tu avais abordé sa soeur, puis son neveux. Si la première, la laissa complètement indifférente, la mention du petit sembla la toucher plus qu’elle n’aurait voulu lui faire croire. Si elle jouait l’indifférence, c’est néanmoins lorsque tu avais parlé du garçonnet qu’elle avait répondu. Tu avais prévu de citer quelques autres personnes, mais le neveu avait fait mouche. « Boh, on est tous comme ça chez les Weasley... Ca ne m'étonne même plus. ». Un sourire étira tes lippes tandis que ton regard glissait sur elle, la toisant sans gêne. « Mignon n’est pas le mot que je t’aurais attribué. » Baisable, voila ce que tu aurais pu lui attribué comme qualificatif. Mais tu t’abstins de ce genre de commentaire. Pour le moment… Alors que d’un geste, tu lui libérais une main, elle sembla étonnée. Tout était là. Il fallait que tu la perdes. Qu’elle se perde. Qu’elle ne sache plus vraiment ce que tu étais. Un bourreau, un psychomage ? Tu glissas une menace non feinte au sujet de sa famille. Elle commençait à s’échauffer. Dans son regard, tu y voyais un flamme ardente prête à te faire bruler aux enfers.« Je sais » Au moins, elle était consciente du merdier dans lequel elle s’était fourrée et n’était pas aussi déconnectée que tu semblais le penser. Tu portais ta cigarette à tes lèvres, continuant de la scruter. Ses yeux, ses traits. La moindre réaction qui te permettait de mieux la sonder. De mieux voir par quel biais tu devais agir. A nouveau, tu parlas de sa soeur. « Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? C'est son problème ». Vos yeux se confrontèrent un instant. Tu compris clairement qu’elle semblait se ficher de sa soeur. La faire parler, voila ce que tu voulais. Cela te permettait aussi de savoir à quel niveau était la fidélité de Lou Wesaley. « Il en faut peu pour passer de l'Amour à la Haine. Parfois on se perd entre les deux et on ne sait plus trop ou on en est. » Tu l’écoutais d’une oreille. Si tu lui avais dit qu’elle parlait trop, ce n’était pas ton cas. Tes paroles étaient précises et volontairement choisies. Tu réfléchissais rapidement avant de dire quoi que ce soit. Et cette fille, elle se confiait sans prendre garde aux informations qu’elle te divulguait par la même occasion. « Je crois, qu'entre les deux, il y a de la pitié. Et j’éprouve une profonde pitié pour elle. » Si elle se mit alors à sourire. Ton visage, quant à lui, n’exprimait rien. Il restait impassible. « Merci. » Tu restas silencieux et te contenta de tirer quelques lattes sur ta clope. Elle était complètement à côté de la plaque cette gamine.

Tu te tournais pour écraser ta cigarette dans le cendrier situé sur ton bureau. D’un geste souple, tu retira ta veste de costume noire qui commençait à te peser sur les épaules. Du bout des doigts tu ouvris les boutons au col de ta chemise. Puisque son regard semblait se perdre sur tes tatouages autant que sa curiosité soit satisfaite. Tu te penchas lentement vers elle, tes mains prenant appuies sur le dossier de sa chaise. Ton visage à quelques mètres du sien, tes yeux plongeant sans retenu dans ses iris. « Alors si je la faisais venir ici et que je la prenais de force sous tes yeux, ça serait toujours de la pitié que tu éprouverais pour elle ? » Murmuras-tu doucereux. Tes lippes s’approchèrent de son oreille. «A moins, que ce ne soit l’éviscération de ton neveux qui te pose moins de problème ? » Tu t’écartes légèrement alors que ta main vint jouer avec le chemisier qu’elle portait au niveau de son décolleté, tirant légèrement dessus, laissant entrevoir la naissance de sa poitrine. Tu avais volontairement laissé ta baguette sur ton bureau hors de portée. «Es-tu encore vierge Weasley ? »

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