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What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian


Roxanne A. Lestrange


Roxanne A. Lestrange
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What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyMar 24 Nov - 0:14
I feel the malice in my veins, my heart swells with hatred in your name, and when you've got nothing to turn black and blue, you've still got Hell to look forward to...I  will dance on your grave
C'était la tête de ma mère, vivement apparue dans la cheminée de l'appartement que j'occupe, qui m'annonçait la nouvelle de mes fiançailles. J'aurais encore préféré continuer de jouer à celle qui n'est pas au courant, mais pour combien de temps ? La décision est prise et le seul moyen pour qu'elle soit annulée serait de découvrir un défaut de sang parmi les Dolohov. Cela m'enchanterait, mais ce serait comme de croire à la fée des dents. Non ... cette fête de fiançailles aura bien lieu...ce mariage aura lieu. Je ne tiens pas à être déshéritée à cause de ce moins que rien de futur mari.

Je soupire bruyamment, encore dans le bain que je réchauffe d'un coup de baguette. J'y ai passé une bonne partie de l'après-midi, à maudire tous les êtres vivants que j'ai pu croiser au cours de mon existence. La perspective de me retrouver mariée à ce Sevastian ne m'enchante guère... C'est bien simple : je le déteste et il me le rend bien. Parmi la longue liste de défauts que je me suis amusée à énumérer aujourd'hui se trouvent en premier lieu un orgueil et une misogynie à en faire trembler les murs de Poudlard. Mais faire voir cela aux décideurs reviendrait à commettre l'imparable ... et je tiens à vivre. Et si pour vivre je vais devoir me coltiner l'autre abruti, et bien qu'à cela ne tienne, je ferai de sa vie un Enfer. Pure vengeance. J'enjambe d'un pas décidé la baignoire et commence à me sécher, pour ensuite être assaillie des deux elfes de maison qui m'ont été assignés afin que je sois parfaite, une fois de plus. Mes longs cheveux bruns sont séchés, coiffés et tombent en cascades de boucles tandis que je fais face à la psyché qui me renvoie mon reflet encore nu. J'ignore d'un air méprisant le travail des deux bestioles et enfile la longue robe de soirée dans laquelle je vais officialiser la merveilleuse nouvelle. Je prends un temps pour observer les moindres détails de ma tenue, tenant avant toute chose à garder les apparences. La robe est magnifique, faite main (du sur mesure !), dans un vert émeraude qui rend honneur à la maison de Poudlard dans laquelle j'ai fait mes études. Elle est longue, certes, mais orne ma poitrine d'un décolleté qui laisse peu de place à l'imagination... La teinte fait ressortir la couleur de mes yeux, que je souligne malgré tout d'un trait de khôl. Les escarpins que je porte ont la même couleur, mais sont en plus assortis de petites émeraudes, rendant chacun de mes pas étincelant. L'elfe finalise la préparation d'un coup de parfum, Poison, et je souris à mon reflet, sûre de mon effet. En toute modestie, je suis éblouissante.

Ne voulant pas entendre les jérémiades de ma mère concernant ma ponctualité, je me transplane sans plus attendre dans la demeure familiale, le repère des Lestrange au Capitole. Ici, nous avons encore une chambre même si nous ne vivons plus sous le même toit ... l'importance de montrer une cohésion face aux autres dans la dynastie des Lestrange. Au vu de l'état de la salle de bal, nous attendons un bon nombre d'invités. Encore d'autres gens à qui sourire faussement ... Des gens que l'on appellera amis alors qu'ils ne sont que de vulgaires pions ; tout au plus des alliés. Je fais claquer les talons sur le marbre tout en rejoignant ma mère, qui semble proche de l'ébullition. Elle porte quelque chose que je ne distingue pas à la main. Avant que je ne puisse l'interroger, elle se rapproche encore un peu et attache un collier en argent autour de mon cou. Je le touche, la fixant sans dire un mot. Son collier. Avec un pendentif en forme de serpent, qui oscille maintenant à hauteur de ma poitrine, rhabillant la peau qui se montre sans timidité entre mes seins. Elle brise le silence ; nous n'avons jamais été douées pour les effusions de sentiments, de toute façon. « Les invités vont arriver d'une minute à l'autre !! »  Je hoche la tête, lui offrant un sourire faux au possible. Ils vont arriver ? Qu'ils viennent. Ils verront les Lestrange organiser une fête inoubliable, comme d'habitude, avec nourriture de première qualité à foison et un bal comme on n'en fait plus. Des fiançailles, ça se fête !
 
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Re: What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyLun 30 Nov - 15:07
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Ta main se ferma autour de l’écrin en velours que ton père venait de t’enfourner aux creux de ta paume. Tes yeux clairs finirent par te bruler tant tu fixais l’objet depuis plusieurs minutes. Il fut un temps où cet anneau ornait le doigt de celle qui t’avait mis au monde. Celle que tu avais vu mourir des mains de ton propre géniteur car elle était partie chercher l’amour ailleurs. Un léger grincement s’éleva dans les airs, rompant le silence pesant qui t’entourait. La monture était formée de trois anneaux incrustés de diamants légèrement espacés. Sur celui du milieu, encadré par les deux autres, un diamant teinté d’un reflet vieux rose surplombait le tout. Une bague de fiançailles pour cette Lestange. Un sourire étira tes lippes. Tu en aurais presque rit tant cet arrangement entre vos familles étaient aux antipodes de vos propres envies. Elle ou une autre, des fiançailles, ce n’était pas vraiment ta propriété. Mais elle plus qu’une autre, était un véritable enfer. Le diable caché derrière des courbes parfaites. La tentation incarnée animé par une créature que tu jugeais horripilante. Lorsque ton père te l’a annoncé, tes lippes sont restées closes. Tu avais beau vivre ta vie comme un débauché notoire, contrarié ton sang n’était pas dans ton programme. Un instant tu envisageas de lui proposer la Carrow en échange. Après tout, avec cette dernière vous vous complaisiez dans un univers malsain où les parties de jambes en l’air venaient vous enflammer. Au moins avec elle, tu aurais su à quoi t’attendre. Quant à la Lestrange… Tu te mettais en tête qu’elle devait être frigide. Vu comment cela s’agitait au creux de ton entrejambes lorsque vous vous cherchiez, c’était bien la seule chose qui pouvait te permettre de pas la prendre de force contre un mur. Et si tes envies se mêlaient aux pulsions que tu pouvais ressentir, le fait était que tu ne pouvais pas la voir. Elle et ses airs de princesses. Déjà que la majorité des femmes te semblaient inutiles à part pour baiser, celles du genre de Roxanne te semblaient insipides.

D’un geste las, tu laisses tomber la boite sur ton bureau et te dirige vers la douche. Brulante, l’eau vient détendre tes muscles alors que tu as encore passé une soirée à trainer dans les bars. Les gouttes ruissèlent sur l’encre qui marque ta peau. Tu te souviens encore du Doloris cuisant de ton père alors qu’il a vu ses dessins poindre sur ta chair. Cela ne t’a pas empêché de continuer. A présent ils recouvrent ton torse, ton dos, tes bras. Certains courent dans ton cou, au bout de tes doigts. Ils parsèment tes tibias et tes cuisses. C’est mal vu mais ce n’est pas vraiment le but. Et derrière leurs airs farouches, tu sais que la plupart des nanas, sous prétexte de regarder les entrelacs magnifiquement dessinés, te matent avec envie. Lorsque tu sors de l’eau, d’un geste de baguette, tes cheveux se sèchent et tu te tournent vers ton dressing. « Sevastian ? » Tu te tournes soudainement ayant oublié la présence de la jeune femme dans ton lit. Tu l’as oublié lorsque le hibou est venu t’apporter cette bague, te rappelant la soirée qui aurait lieu dans quelques heures. Tu lui jettes un instant un regard. Tu ne sais même plus son prénom. Blonde et plutôt menue, ses yeux à elle semblent espérer que tu retournes avec elle dans ton lit. « J’ai des choses à faire ce soir. On se revoit plus tard ? » Un hochement de tête significatif de ta part vers la sortie. Sans plus de cérémonie, tu te tournes vers ton dressing alors que tu entends la jeune femme s’habiller précipitamment et claquer la porte derrière elle. Tu enfiles un costume sombre sur mesure. Tes pupilles s’accrochèrent à la cravate qui va avec l’ensemble, mais tu la jettes à terre laissant ton col entre-ouvert laissant les méandres de tes tatouages se montrer légèrement. A travers le léger tissu de ta chemise, ils sont visibles à tout regard sachant observer. Dans mouvement ample, tu enfournes la bague dans ta poche et transplane chez les Lestrange.

Ton père est déjà sur les lieux lorsqu’on t’ouvre les portes. Il parle avec les parents de la jeune femme et ils semblent ravis de leur arrangement. Ses yeux s’assombrissent à l’absence de ta cravate. Un manque de sérieux qu’il te fera sûrement payé malgré ta majorité depuis longtemps dépassée. La mère de Roxanne, quelque peu flétrie par les années, par à la recherche de sa famille. Tu te demandes si ta future femme va lui ressembler plus tard… Lorsqu’elles arrivent au bout de quelques minutes, tu observes silencieusement ta fiancée. Sans gêne ton regard glisse sur son corps. Ton géniteur te pousse vers elle, t’imposant de t’occuper d’elle. Dans une chambre alors, pas au milieu de la salle de bal… Tu attrapes sa main tendu en un baisemain aussi protocolaire qu’il le faut. Tes lèvres effleurent à peine sa chair et avec l’élégance d’un vrai gentleman, tu lui offres ton bras afin de vous éloigner de vos parents. C’est ce qu’ils veulent que vous paradiez. Vous êtes riches, beaux et puissants. Vous n’êtes que des pantins qui s’agitent pour montrer le pouvoir de vos familles. Tu finis par attraper de flutes de champagne et lui en offre une. Les apparences doivent être trompeuses. Un sourire étire lentement tes lippes alors que tu fais mine de vouloir trinquer avec elle. Les regards sont sûrement sous le charme du spectacle que vous offrez. Ils sont loin d’imaginer vos pensées et d’entendre les paroles qui vont s’échanger entre vous. « Charmant… pendentif. » déclares-tu, ton regard coulant sur sa poitrine dévoilée alors que vos verres s’entrechoquent afin de trinquer comme si vous vous félicitiez de vos fiançailles. « J’ai bien hâte de te voir vêtu que ce dernier. Cela donnera au moins de l’intérêt à cette union ridicule. » Au loin, vos parents s’agitent. Ils vont certainement faire un discours ou quelque chose dans ce goût là. Les invités s’amassent. Ils mangent et boivent. Il ne manque plus qu’une chose l’ouverture du bal faite par les deux invités d’honneur… Lentement tu t’approches d’elle, planta tes prunelles dans les siennes. « Rassure moi, tu sais danser au moins ? »
 
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Re: What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyJeu 3 Déc - 23:10
I feel the malice in my veins, my heart swells with hatred in your name, and when you've got nothing to turn black and blue, you've still got Hell to look forward to...I  will dance on your grave
Tandis que mes parents accueillent les invités d'honneur comme il se doit, je reste en retrait. Éloignée, faisant mine de m'intéresser aux jacassements de l'une de mes anciennes camarades de dortoir. Elle s'émerveille à la vue de mon fiancé, soulignant la chance que j'ai et je ne sais quelles autres bêtises qui sortent de sa bouche. Je me retiens à grand peine de lever les yeux au ciel et de lui faire ouvrir les yeux. Non ... je ne pourrais pas être plus contrariée que cela. Je pense qu'ils ont réussi à choisir le mari qui me conviendrait le moins parmi la liste des potentiels sang-purs célibataires. Avant que je ne puisse y échapper, ma mère me ramène vers eux. Je fixe Sevastian d'un air de défi, tandis qu'il promène ses yeux sur mon corps, apparemment sans aucune gêne. Tu aimes ce que tu as sous les yeux...le spectacle te plaît ? Voilà ce que mes pupilles semblent lui demander, tandis que je n'ai toujours pas bougé. Ce n'est pas à moi de faire le premier pas ; ce serait mal vu. C'est lui qui va demander ma main, après tout. Et en public, il ne faut pas se montrer irrévérent. Je tends donc la main, leur offrant un sourire de magazine. Ici, tout n'est qu'apparences, et il semble jouer le jeu à la perfection. Un baisemain irréprochable, et voilà que l'on s'éloigne déjà des plus vieux. Quelque part je suis heureuse de les quitter ; le père Dolohov réussissant l'exploit de me sembler encore plus antipathique que son fils...

Mais le soulagement est de courte durée, puisque maintenant je me vois forcée de communiquer avec ce dernier. J'accepte la flûte avec délicatesse et trinque avec lui...tout pour le public qui nous entoure. « Charmant… pendentif. » J'ai un sourire amusé, ironique. Parle-t-il du pendentif ou de l'emplacement de celui-ci ? Au vu de son regard, j'aime à penser que c'est un mélange des deux. Car je sais que je suis belle, et j'en joue. Je finis néanmoins par hocher la tête, le remerciant pour le compliment. « Une relique familiale. » « J’ai bien hâte de te voir vêtu que ce dernier. Cela donnera au moins de l’intérêt à cette union ridicule. » Mes yeux s'enflamment et je lâche un petit rire, interprété par notre public crédule comme celui de la femme séduite qui rirait devant le bel Apollon que j'ai en face. Mais ce n'est pas ça ... c'est juste que s'il croit que je vais me dénuder devant lui ... pour lui, il peut toujours courir ; je préfère mourir. Je secoue la tête. « Aaaah Sevastian ... tu peux rêver. » Oui ; rêve. Peut-être qu'il m'insupporterait moins s'il n'était pas ainsi fait ... beau à en damner un saint. Mes yeux s'égarent un instant sur son col ouvert, qui se démarque de sa tenue impeccable par le manque de cravate et le motif en forme de lotus qui donnerait presque envie d'en découvrir plus ... presque. Quelque part, on se déteste autant que l'on se plaît et je me suis juré que je ne cèderai pas la première...il est trop exécrable pour cela.

« Rassure moi, tu sais danser au moins ? » Je me fige. Ai-je bien entendu ? « On voit que tu ne vis pas au Capitole. » Le ton se veut on ne peut plus méprisant. Si je sais danser ? Qui pense-t-il que je suis ? Une clocharde, peut-être ? Je le fixe d'un air froid que les autres ne peuvent pas remarquer puis lui souris avec hypocrisie. Prête à passer à l'attaque. Car ils n'attendent tous que cela, et nous ne sommes ici que pour satisfaire la galerie. Conforter les patriarches dans leurs choix stratégiques pour la postérité. « Ne sois donc pas timide ... dansons, chéri. » Vipère. Sans plus attendre, je place ma main sur son épaule, me rapprochant encore un peu de lui. Je l'exècre et je m'amuse à le provoquer...à le pousser à bout. Ne le lâchant pas du regard, attendant qu'il morde à l'hameçon. Encore un inconvénient de ce genre de bals ... c'est l'homme qui dirige. La danse, entendons-nous ! Malheureux serait l'homme qui tenterait de me diriger moi. Je finis par prendre la main de Sevastian pour la déposer au niveau de ma hanche, puis prendre l'autre tandis que les violons commencent lentement à se faire entendre. « Eh bien ? »

 
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Re: What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyLun 7 Déc - 17:29
I feel the malice in my veins, my heart swells with hatred in your name, and when you've got nothing to turn black and blue, you've still got Hell to look forward to...I  will dance on your grave
Le spectacle prend place. Au milieu de ce salon bondé d’invités plus prestigieux les uns que les autres, vous jouez le jeu à la perfection. Pourtant Merlin sait à quel point tu as juste envie de te tirer. Avec une autre si possible, histoire de l’énerver. D’ailleurs les paroles que tu lui adresses sont pleines de sous entendus malins, de piques. Tu ne fais pas le moindre effort pour faciliter votre soirée. Quitte à être dans la merde, autant que tu t’amuses un peu à ses dépends. Remarques déplacées, vulgaires, voir grossières. Tes yeux glissent sur elle sans gêne, la rabaissant à un simple morceaux de détails. Une jolie bête de foire. Celle qui aura la meilleure note. Celle qu’on ira tirer au fond des toilettes sans lui demander de parler de peur de ne plus parvenir à bander. Tu vois bien ses yeux s’embraser alors que tu lui parles de la voir uniquement vêtue de son collier. En même temps, vu le décolleté qu’elle montre fièrement, cela ne change pas forcement grand chose. L’imagination n’a pas besoin de faire beaucoup d’effort. Vu les regards que les autres hommes posent sur elle, tu n’es pas le seul à penser ainsi. « Aaaah Sevastian ... tu peux rêver. » Un sourire en coin étire tes lippes à ses propos. Mais tu ne réponds. Pas maintenant. Tu préfères une ultime pique. Car bien sûr vous allez devoir danser. « On voit que tu ne vis pas au Capitole. » Lentement, tu t’approches d’elle. Tes lèvres vont alors murmurer ces quelques paroles à son oreille. « Non ma belle, je suis dans le district le plus riche. Là où j’ai toute liberté. Et toi peux-tu en dire autant ? » On pourrait croire que tu lui murmures des mots doux, surtout lorsque tes lippes effleurent le carré de sa mâchoire. Tu ne peux pas le nier quand vous êtes aussi proche, que tu sens son parfum capiteux, tu as juste envie de la trainer dans un lit.

Tu allais t’éloigner mais sa main se pose sur ton épaule accompagnant ces paroles : « Ne sois donc pas timide ... dansons, chéri. » Tu lâches un rire alors qu’elle s’empresse de se saisir de tes mains pour les mettre sur elle. « Eh bien ? » Goguenard, tu la provoque : « Il faut savoir ce que tu veux ma belle. Tu me sembles bien pressée de sentir mes mains sur ton corps… » Ta main au creux de ses reins a resserrée son emprise, rapprochée vos bassins. Une de tes jambes se glissent entre les siennes pour mener la danse. Ton regard bleu foncé soutient le sien avec une ultime provocation. Tu commences à esquisser quelques pas, le temps que la musique démarre réellement et vous voila tous les deux partis dans un tourbillon. « Quand on sera mariés, si tu n’es pas prompte à écarter les cuisses, tu seras la femme la plus cocue du Capitole/» Tu la fis tourner légèrement plus vite, avant l’inviter à se pencher doucement en arrière d’un geste de bras souple. La dominant un instant de ta hauteur, tu plantas tes iris dans les siennes. « Et si tu te cherches des amants sache que j’ai déjà tué des hommes dans le cadre de mon travail.» Un sourire entendu étira tes lippes avant de la redresser brusquement. Tu avais volontairement associé tes gestes à tes paroles menaçantes. La musique flotta un instant dans les airs comme pour ponctuer tes paroles. Tu glissais ton visage au creux de sa nuque, humant le parfum que se dégageait de sa chevelure soyeuse. Ton regard ne pouvait camoufler cette satisfaction ardente alors que tu la tenais au creux de tes bras. Tu aurais parié plusieurs gallions que si vous n’aviez pas été en train de danser au beau milieu de cette salle, elle aurait depuis longtemps tourner les talons en te laissant choir en compagnie d’une insulte ou deux. Peut-être trois. Tu penchas doucement ton visage vers le sien, tandis que tes yeux s’installaient sans gène dans ses iris chocolatées. Un sérieux que tu sortais de ta manche, comme un magicien démontrant un tour étrange quelconque. « Et ça ne me dérangera pas de recommencer. » Si elle devenait ta femme, tu ferais de sa vie un enfer. Tu savais qu’elle te le rendrais bien mais malheureusement pour elle, tu venais d’une famille de détraquer où l’homme s’accordait tous les pouvoirs. Et si vos sourires faisaient illusion, au cours de cette danse, la guerre venait d’être tout simplement déclarée.
 
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Re: What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyMer 9 Déc - 23:46
I feel the malice in my veins, my heart swells with hatred in your name, and when you've got nothing to turn black and blue, you've still got Hell to look forward to...I  will dance on your grave
Je hausse un sourcil lorsqu'il me parle de liberté. Libre ? Y croit-il vraiment ? Il serait donc encore plus stupide que ce que je pensais. Je souris, jouant à la fiancée séduite alors que je ne ressens que répulsion à son égard. Mépris et ... attirance ? L'effet de ses lèvres, si proches de ma peau. Je repousse l'idée aussi rapidement qu'elle m'est apparue tant j'exècre le slave. « Tu as eu toute la liberté de trembler en espérant que ton nom ne serait pas tiré lors des Jeux ... et moi celle de choisir le parfum de l'encas qui accompagnerait le visionnement du carnage. ... C'est fou ce que je t'envie. » Mon cynisme dans toute sa splendeur. Et dire que ceux qui observent la scène sont crédules devant toute cette mascarade...c'est vraiment que le Capitole n'est pas composé que de lumières.

Afin d'en terminer au plus vite avec ce devoir de fille unique terriblement heureuse de se marier (comment cela, de l'hypocrisie ?), j'essaie d'accélérer le processus. Commencer la danse qu'ils attendent tous, entre autres. Afin de distraire ... de faire ce qui est attendu de nous. Et surtout d'en terminer au plus vite. J'ai autre chose à faire de ma soirée... Il se met à rire, un rire qui m'agace au plus haut point. Je ne prends même pas la peine de lui cacher mes sentiments pour lui, puisque je sais bien que c'est réciproque. « Il faut savoir ce que tu veux ma belle. Tu me sembles bien pressée de sentir mes mains sur ton corps… » Je décide d'ignorer ce commentaire qui a pour exploit que d'être le plus éloigné possible de la réalité. Si nous n'étions pas ici ; s'il n'y avait eu tout ce monde ... toutes ces attentes... Il y a longtemps que j'aurais dégainé ma baguette. La gifle m'aurait été passablement agréable, mais je ne tiens pas à me salir les mains ... trop petit peuple pour moi. Je l'incendie du regard tout en me taisant, pour le moment. Telle un serpent qui attend le meilleur moment pour paralyser sa proie, afin que rien ne puisse m'être reproché ce soir.

Je ne lâche pas une seule seconde ce duel de regards, tandis qu'il me rapproche, comme si j'étais son pantin. C'est peut-être ce qu'ils pensent, que je suis douce et malléable, mais ce n'est encore qu'une illusion. Car ainsi proches il doit se douter que si j'agis ainsi, si je me laisse faire, c'est que je l'ai décidé mais que je n'en pense pas moins. Pour la même raison qu'il me tient toujours puis, en rythme, guide la danse. Sécurité ; richesse familiale ... pérennité de Sangs Purs. Je ne risquerai pas de perdre ma place au Capitole pour ce simulacre d'homme ; nul doute que quoi qu'il veuille me faire croire avec son regard froid ce soit pareil pour lui. « Quand on sera mariés, si tu n’es pas prompte à écarter les cuisses, tu seras la femme la plus cocue du Capitole/» Oh mais ne t'en fais donc pas ...quand j'écarterai les cuisses, ce ne sera en tout cas pas avec toi. J'ai un sourire entendu, ne me retenant de rire que parce que les circonstances l'exigent. Il le voit, à mon regard, que je me moque de ce qu'il pourrait bien désirer de moi. « Ça te rend fou, l'idée que tu seras spectateur mais jamais acteur, pas vrai ? » Je souris, victorieuse.

« Et si tu te cherches des amants sache que j’ai déjà tué des hommes dans le cadre de mon travail.» Je le regarde, toujours le même sourire amusé collé aux lèvres. Il voudrait quoi ... m'effrayer, peut-être ? C'est sans doute le cas, puisqu'il me redresse avec brusquerie, toujours en rythme...c'est qu'il aurait presque paru menaçant. J'accompagne le mouvement avec souplesse, habituée à ce type de danse depuis toujours. De l'art d'être une Lestrange et jongler entre cours de sortilèges, potions et danses de salon. Quand il se rapproche encore (je n'avais pas notion que c'était possible, mais apparemment il a l'art de se glisser là où on le veut le moins), mon corps se crispe légèrement car il n'a rien à faire, ainsi collé à moi. Non pas que je sois pudique, mais simplement parce que c'est lui. Je pince mes lèvres en voyant son regard de l'homme fier qui aurait conquis un nouveau territoire et tâche de refroidir un peu ses ardeurs en lui envoyant un regard lourd de sous-entendus.

« Et ça ne me dérangera pas de recommencer. » Il se penche encore un peu ... si proche. Et son eau de cologne, presque enivrante. Mais là, cette phrase, c'est juste le summum du ridicule et je ne retiens plus mon petit rire caractéristique et caustique. « Ha... tu es si mignon ! » Il compte me pourrir la vie ? Cela tombe bien : je suis la reine dans cette discipline. Je le toise toujours du regard alors que d'autres couples, factices et réels, se forment autour de nous. Remarque s'il se met à tuer tous mes amants ... ce serait presque arrangeant. Moins d'explications à donner et moins de preuves, surtout. Je le regarde, et c'est mon tour d'être moqueuse, bien qu'il n'y ait que lui qui puisse le voir...les autres croiraient à un échange de compliments. Les autres ne nous ont jamais vu interagir auparavant. La tablée Serpentarde de la Grande Salle n'était à elle seule pas suffisante pour contenir notre mépris mutuel alors là, si proches, dans une situation si protocolaire ... c'est un miracle que nous respirions encore, l'un comme l'autre. Je profite de son bras pour faire un tour sur moi même et me retrouver de dos, collée à lui, comme l'exige la musique. « Et ne pense pas que tu pourras te débarrasser aussi facilement de moi que de ces hommes que tu tues dans le cadre de ton travail ... » Je suis tenace, telle une tare dont on aurait de la peine à se débarasser. Je continue d'onduler avec les violons, enjôleuse. « Tu as besoin de moi ; de ma famille pour survivre et rester au Capitole. Et tu n'as pas envie de gâcher cela en te mettant l'intégralité des Lestrange à dos. »


 
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Re: What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyDim 13 Déc - 18:03
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« Tu as eu toute la liberté de trembler en espérant que ton nom ne serait pas tiré lors des Jeux ... et moi celle de choisir le parfum de l'encas qui accompagnerait le visionnement du carnage. ... C'est fou ce que je t'envie. » Du tac au tac, tu tranches sa réponse. « Bien sûr que tu m’envies car je ne suis pas enfermé dans les murs du capitole et que je peux faire ce que je veux. J’ai tous les avantages des sang-purs, sans les inconvénients. Tu es la seule épine dans mon pied. » Car ça tu devais bien l’admettre, ton père avait été assez clair quant à ta destinée si tu n’épousais pas cette mégère. Si tu vivais comme tu l’entendais malgré les restrictions paternelles, si tu lui refusais ce mariage, il risquait tout bonnement de t’égorger. Et ce n’était pas une façon de parler. Ta pauvre génitrice en avait cruellement fait les frais alors que tu n’étais qu’un enfant… Tu sens son regard t’incendier après une ultime pique de ta part avant que vous ne soyez obligés de danser. Comme le ferait un parfait petit couple. Ce que vous n’êtes pas…  Ceux qui vous connaissent le savent. Les autres sont des idiots perchés du Capitole. Et alors que les pas glissent sur le sol et que tu l’as dirige parfaitement tes propos, clairs
et concis glisse à son entendant. Entendant visiblement altéré vu la réaction qui émerge de sa part. « Ça te rend fou, l'idée que tu seras spectateur mais jamais acteur, pas vrai ? » Devant son sourire, tu ne peux retenir un rire. « Tu aimerais te sentir désirée à ce point venant de moi n’est-ce pas ? » Oui, tu as envie de la baiser. Qu’elle pense être l’unique à t’attirer, il ne fallait pas pousser. Certes le goût de l’interdit à ce petit plus, mais plutôt crever que de l’admettre. Jamais tu ne t’abaisserais à lui courir derrière. Bien moins encore, tu chercheras un jour à la séduire. Pleins d’autres belles femmes sont prêtes à s’offrir à toi sans que tu ne fasses le moindre effort. Alors ce n’est pas cette garce qui va te prendre la tête. Et si tu tentes de lui faire comprendre votre devise familliale, elle ne prend cela que pour une simple farce.

« Ha... tu es si mignon ! » « Et toi idiote. » Ta voix est sèche. Cassante. D’un geste du bras, tu la forces à pivoter, collant son dos à ton torse, resserrant ta prise, ton avant-bras encerclant sa taille. Un peu trop fort. Un peu séchement. Presque douloureux pour sa taille aux courbes parfaites, alors son royal fessier vint percuter ton anatomie, te donnant tes idées peu recommandables. Tu sens son parfum alors que tu continues de tournoyer en rythme. Ton souffle caresse ton épaule légèrement dénudée. « Et ne pense pas que tu pourras te débarrasser aussi facilement de moi que de ces hommes que tu tues dans le cadre de ton travail ... » Tu te contentes d’hocher la tête derrière elle. Elle a du sentir le mouvement à l’arrière de sa nuque sans qu’aucune réponse ne s’échappe de tes lippes. « Tu as besoin de moi ; de ma famille pour survivre et rester au Capitole. Et tu n'as pas envie de gâcher cela en te mettant l'intégralité des Lestrange à dos. » Tout aussi brusquement, tu la tournes de nouveau face à toi. Vos corps s’entrechoquent un peu trop brusquement, attirent les regards curieux. Un tango empli de tension aurait été parfait pour partager votre discussion. Si la valse prend des airs étranges, tes gestes maitrises et ses airs délicats font parfaitement illusion. « Ta famille a autant besoin de la mienne. Ce n’est pas à sens unique chérie. » Tes yeux se fondent dans les siens. Certes tu es du district 1 mais votre nom est craint à travers plusieurs contrées. On sait que les Dolohov sont des mangemorts. Même si ce n’est pas de suite, tu es persuadé que mariage ou non, tu finiras par remonter au Capitole. Dans le fond, toi, tu t’en fous. Maintenant que tu ne risques plus les Blood Games, ce district te va parfaitement. C’est ton patriarche qui a un égo mal placé et qui veut monter plus vite que prévu les échelons. Gagner la confiance absolu du Lord est trop longue à ses yeux. « Mon père a tué ma mère pour son infidélité. Chez nous, on se fiche royalement du statut des femmes, encore plus de leur famille. Et si tu ponds un batard qui me ressemble pas, si ce n’est pas moi qui te tue, ça sera sûrement l’heureux grand-père. » La Lestrange est loin de comprendre dans quelle famille elle va rentrer. Une famille de fous oui, mais de fous qui n’ont aucune limite… Surtout envers la gente féminine.

La musique finit finalement part s’arrête et tu la relâches sans précipitation pour ne pas paraitre douteux aux yeux des spectateurs. Il lui adressa une révérence respectueuse, sourire aux lèvres et lui tourna le dos. Alors que tu avançais vers une terrasse, tu croisas sur ton chemin, une blonde pulpeuse. Son regard courait sur toi sans gêne et sans même lui demander son avis, tu passais un bras sur sa taille, l’entrainant à l’extérieur. Elle n’émit que peu de résistance et se mit à glousser lorsque tu lui murmuras quelques mots à son oreille. Les regards convergeaient tous sur vous et votre échappée alors que tu laissais ta fiancée seule au milieu de la piste. Tu te doutais qu’elle te ferait sûrement payer cet affront. Ton géniteur aussi mais à l’instant même tu lui montrais juste à quel point tu te fichais des convenances même si pour cela tu devais baiser cette nana contre un arbre se situant dans son jardin. D’ailleurs alors que vous étiez à l’extérieur, à peine à l’ombre d’un Platane, tes mains se faisaient déjà aventureuses sur son corps.
 
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Roxanne A. Lestrange


Roxanne A. Lestrange
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Re: What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyDim 3 Jan - 5:44
I feel the malice in my veins, my heart swells with hatred in your name, and when you've got nothing to turn black and blue, you've still got Hell to look forward to...I  will dance on your grave
La danse se poursuit, mortelle. Pourtant les spectateurs semblent y croire...c'est fou ce qu'il est facile de duper les imbéciles. Bien que, d'un point de vue totalement neutre, il est vrai que nos deux silhouettes se complètent à la perfection. Comme quoi il n'y a pas que l'enveloppe charnelle qui soit importante, surtout dans un cas comme celui-ci. « Tu aimerais te sentir désirée à ce point venant de moi n’est-ce pas ? » Je hausse un sourcil en le regardant, d'un air plus que dédaigneux. Hautain même. Mon cher Sevastian...tu n'as strictement rien compris. Je suis consciente de moi-même ; consciente de mes charmes et de leurs effets sur la gente masculine. Mais lui ... non, je me fiche qu'il me désire ou non. Ou plutôt : ce n'est pas cette pensée qui prime quand je le vois. C'est sa façon d'être qui m'agace au plus haut point...et je suis bien trop orgueilleuse pour avouer quoi que ce soit d'autre. S'il n'y avait pas cet orgueil ; cet ego volumineux de notre part à tous les deux, nul doute que l'on aurait assouvi on ne sait quels désirs refoulés et que l'on serait passés à autre chose. Mais là...non.

Le voir tenter de m'effrayer n'a sur moi pour seul effet que celui de me faire rire. Comme si j'étais imperméable à toute menace. Croit-il vraiment pouvoir m'effrayer aussi facilement ? C'est qu'il ne me connaît pas ; pas le moins du monde. Pourtant, c'est moi qu'il traite d'idiote. Je laisse couler l'insulte sans paraître perturbée pour un sou. Je suis à milles lieues de cela... Je souris même, venimeuse. Un changement de rythme et il me retourne ; me serre contre lui avec force. Si cela me met hors de moi, je n'en laisse rien paraître. Nous avons une farce à maintenir et des invités à entretenir. Vivement, je pose ma main sur la sienne ; celle sur laquelle il viendra bientôt enfiler une bague ; et j'y plante mes ongles entretenus. Avec force mais sans violence, continuant la danse lascive et envoûtante. D'un air innocent, allant jusqu'au sang. Et si ce n'est pas une douleur suffisante, c'est au moins une façon de montrer mon caractère ; de lui prouver que s'il me considère comme une épine dans son pied, c'est bien un sentiment réciproque. Je ne peux pourtant ignorer l'effet des mouvements de mon bassin contre le sien, et c'est à force de grands efforts intérieurs que je reste là, contre lui. Si lui ne m'effraie pas, il en va autrement de l'honneur familial.

Voilà qu'il me retourne brusquement, comme s'il était incapable de faire quoi que ce soit avec élégance. Cela éveille d'ailleurs la curiosité de quelques sorcières un peu trop commères à mon goût. Je le défie du regard, charmante. « Ta famille a autant besoin de la mienne. Ce n’est pas à sens unique chérie. » Cela, je m'en doute. Tout est toujours calculé chez les Sang Purs, de toute façon. Comme les mariages par exemple...surtout les mariages ! J'ai un rictus, qui doit l'agacer au plus haut point. Ce n'est pas comme si nous avions notre mot à dire sur l'affaire, de toute façon. Il faudra juste s'en accommoder, et c'est cette pilule que j'ai de la peine à avaler. M'imaginer devoir passer le restant de mes jours sous le même toit que lui...cela m'irrite. « Mon père a tué ma mère pour son infidélité. Chez nous, on se fiche royalement du statut des femmes, encore plus de leur famille. Et si tu ponds un batard qui me ressemble pas, si ce n’est pas moi qui te tue, ça sera sûrement l’heureux grand-père. » Un sourire naît sur mes lèvres, une nouvelle fois, comme pour le défier, encore. Je secoue la tête, faisant voleter quelques mèches de cheveux bruns contre mon dos. « Ne t'en fais donc pas, il n'y aura aucun bâtard à déplorer de mon côté. » Droite comme un I, je ne suis même pas ébranlée par la menace non-dissimulée qu'il vient de m'adresser. « Mais crois-moi quand je dis que je ne laisserai personne entacher ma réputation. » Car si j'entends parler ne serait-ce que d'une éventuelle progéniture dont il serait le père je n'aurai aucun scrupule à me comporter en Héra vengeresse. Après tout c'est ce que l'on m'a toujours appris : l'image de marque avant tout.

Lorsqu'il me relâche enfin, je lui offre le même salut cérémonieux et complètement hypocrite. Malheureusement la soirée ne fait que commencer et en tant qu'hôte et invitée d'honneur, je me vois mal transplaner sous d'autres cieux. Ce détail ne semble pas l'importuner plus que cela, car déjà je le vois sortir de la salle pour rejoindre une blonde insipide et qui ne promet rien d'autre que de la facilité. Si je le remarque, c'est qu'il ne fait aucun effort de discrétion, se foutant bien du manque de respect dont il est en train de faire preuve. L'envie de lui asséner un Avada Kedavra mortel et silencieux m'effleure et je ne résiste que parce que cela ne serait pas du tout discret. Et puis le Lord semble apprécier vaguement les Dolohov ... il vaudrait mieux que je ne me le mette pas à dos non plus. J'ai beau l'exécrer au plus haut point (surtout avec de telles humiliations publiques !), je ne suis pas stupide au point de faire un caprice d'enfant. Grinçant des dents, je marche d'un air supérieur jusqu'aux limites de la salle de bal. De là, j'ai une vue imprenable sur l'odieux et sa pseudo conquête. Peut-on appeler cela une conquête si elle semble s'offrir sur un plateau en argent ? C'est surtout une catin. Et je ne tolère pas les catins. Pas chez moi. Pas quand ce sont mes fiançailles, que l'on est en train de fêter. Encore moins quand ils sont tous en train d'observer le manège du slave. D'un coup de baguette discret, je lance un Impero silencieux, dirigé contre la poupée gonflable. Histoire de lui instiller le même dégoût que m'inspire celui qui est en train de la peloter franchement contre un arbre. Je ne m'attaque pas à lui ; pas directement du moins. Non, j'utilise le même objet qu'il est en train d'utiliser pour m'humilier, un simple revers de médaille bien mérité. Elle cesse toute activité plaisante qu'elle était en train d'avoir avec son entrejambe et, en automate, lui écrase les parties génitales avec violence. Puis, faisant preuve d'une pudeur qui ne l'a sans doute jamais effleurée, Barbie pousse un cri outré et le gifle enfin avec force, sous les yeux hilares des convives. Sous les yeux de son père, aussi, qui semble encore plus mécontent que moi. J'ai un sourire, cruel, quand je force la jeune femme à quitter les lieux, humiliée elle aussi. Elle n'a sans doute pas tout à fait compris ce qui venait de se passer. Je vais lui apprendre à la garder dans son caleçon, même si pour cela je dois les ensorceler toutes une à une. Satisfaite, je saisis une flûte de champagne au vol et trinque, le voyant revenir sur ses pas d'un air que j’interprète comme étant furieux. Il faut croire que la guerre est engagée...

 
©️Pando


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Sevastian A. Dolohov


Sevastian A. Dolohov
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Re: What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian   
What a lovely couple...don't you think ? || Sevastian EmptyLun 4 Jan - 16:46
I feel the malice in my veins, my heart swells with hatred in your name, and when you've got nothing to turn black and blue, you've still got Hell to look forward to...I  will dance on your grave

Jusqu’à présent, tu n’avais jamais eu l’occasion de discuter avec cette Lestrange. Juste des mots échangés, des piques crues. Mais là, alors qu’elle était au creux de tes bras, tu la trouvais stupide. Inconsciente serait le mot. Tu as cherché à la sonder avec des mots crus, lui divulguant l’un des pires secrets de la famille Dolohov, et elle, elle riait ? Son futur époux avait déjà arraché des vies et elle se contentait de sourire ? Tu en conclus deux choses, soit elle était incensée, soit une partie de sa cervelle avait une grosse case en moins. La consanguinité parait-il… Ceci expliquait sûrement cela. Donc son cas, tu pouvais indéniablement critiquer son enveloppe charnelle. Dommage qu’elle ne soit qu’une potiche. Une potiche élevée avec une cuillère d’argent entre ses lippes. A tel point qu’elle en perdait pied. Tu l’observais et tu te disais qu’elle avait été tellement couvée à être la petite héritière parfaite qu’elle n’avait aucune notion. Aucune notion de la réalité. Elle finissait presque par te débecter.

Tu te mis à rire alors que tu sentais ses ongles s’enfoncer dans la chair de ta main. Elle croyait quoi avec ses griffes de chatons ? De ton autre main, tu attrapes la sienne et d’une pression tu enfonçais davantage ses ongles, la forçant à se tacher le bout des doigts. Sans ciller sous cette douleur infime à côté des doloris de ton père, tu lui susurras à l’oreille. « Fais moi mal pour de vrai au moins Kitty… » Que cherchait elle à te prouver ? C’était pathétique. « Ne t'en fais donc pas, il n'y aura aucun bâtard à déplorer de mon côté. » Tu t’ennuies. Voila l’élan profond qui s’empare de toi à l’instant même. Tu l’entends parler mais cela passe par l’une de tes oreilles et ressort par l’autre. « Mais crois-moi quand je dis que je ne laisserai personne entacher ma réputation. » Tu ne peux retenir tes yeux qui montent au ciel. Cette fille était-elle réellement sérieuse. Tu ne pris même pas la peine de répondre, préférant l’ignorance.

Alors que tu la plantes au milieu de cette salle sans te gêner pour embarquer une blonde dans ton sillage, tu ne peux t’empêcher de penser ses courbes. Dommage qu’une femme aussi cruche arrive à mettre le bordel au niveau de ton entrejambe… Mais une femme n’a rien qu’une autre ne peut remplacer et celle que tu as trouvé en chemin n’est pas du genre à serrer les cuisses. Ce qui t’arrange bien. A l’ombre des feuilles d’un arbre, tu la plaques contre le tronc. L’écorce égratigne sa chair délicate, mais cela ne semble pas la perturber plus que cela surtout lorsque ses mains s’attaquent déjà à la ceinture de ton pantalon. Tes propres phalanges courent déjà sur la courbe de ses hanches, mais soudain tu la sens se pétrifier. L’espace d’une seconde, ses yeux sont vides. Tu n’as pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passe que ses mains, qui au lieu de poursuivre leurs caresses, viennent s’écraser sur ton entrejambe, provoquant une lancinante douleur. Tu étouffes un cri et la saisit violemment par nuque, tirant sur sa crinière blonde. L’insipide héritière des Lestrange serait-elle un brin distrayante en réalité. Tu relèves les yeux vers la demeure des parents de Roxanne et aperçois sa silhouette qui s’éloigne d’une fenêtre. Tu finis par libérer la blonde dont tu as déjà oublié le prénom qui se précipite vers la maison pour quitter le jardin et par la même la soirée. Tu attends quelques minutes pendant lesquelles tu remets ta ceinture en place, ajuste ta chemise. Tranquillement, tu remontes la pelouse et retourne à l’intérieur. La salle est bondée, la musique continue d’entrainer quelques danseurs. Tu crois alors son regard satisfait et sa flute qui se lève à ton encontre. Un sourire malsain étire alors tes lippes et tu t’approches d’elle, ignorant les quelques regards qui ont pu voir ton échappée avec la blonde. Tu lui prends le verre de ses mains et la termine d’une traite et le dépose sur un plateau vide qu’un serveur apporte. D’un geste nonchalant sans même lui parler, tu sors l’écrin de ta poche qui contient la bague de fiançailles que tu es censé lui offrir et sans douceur, tu lui fourres la boite entre ses mains. « Compte pas sur moi pour me mettre à genoux et faire une demande officielle. » S’il y a une chose que tu as compris en ces quelques échanges, l’espace de cette heure qui vient de s’écouler en sa compagnie, c’est qu’il y a  qu’une seule et unique qui compte pour elle. L’apparence. D’un geste qui se veut plein de douceur, tes doigts se glissent dans sa nuque, replace une mèche de sa chevelure soyeuse derrière son oreille. « T’es presque intéressante quand tu es jalouse. » Tu resserres ton emprise sur sa nuque et approches ton visage du sien. Tes lippes presque trop proches des siennes. Un murmure malsain passe alors entre tes lèvres. « Qu’il serait malvenu si un petit con de sang-pur, issu du district un, ruine ta réputation en te plantant devant l’autel, n’est-ce pas ? Toi en jolie robe blanche, sans mari, devant une centaine d’invités. » Tu t’approchas un peu plus. « Tu es une imbécile. Si tu te fiches des menaces de morts, celle pour ta réputation te toucheront certainement plus. Alors ta petite crise de jalousie, ça sera la dernière. Si tu veux pas que je baise avec d’autre, faudra te montrer plus… accueillante.» Tu déposas un baiser sur sa joue, très proche de la commissure de ses lèvres. « Maintenant, je me casse Princesse, à moins que tu n’es quelque chose d’intéressant à proposer ?» Un sourire sarcastique étira tes lippes et tu commenças à t’éloigner tout en la fixant de tes yeux clairs et provocateurs.
 
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