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What started as a whisper, Slowly turned in to a scream ∞ Oscar C. Diggory

La liberté de l'aigle en plein vol
Oscar C. Diggory


Oscar C. Diggory
∞ Parchemins : 562

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What started as a whisper, Slowly turned in to a scream ∞ Oscar C. Diggory EmptyMer 23 Sep - 22:30
Oscar Charles

   
Diggory

Prénoms : Oscar, en hommage à l'écrivain fétiche de ma chère mère, l'illustre et non moins talentueux Oscar Wilde. Charles du prénom de mon grand-père, grand auror de son état Nom de famille : Diggory Statut du sang : Mon sang est pur, bien que cela ne signifie rien pour moi. Origine géographique : Anglais, j'habitais à Liverpool avant la création des Districts Âge et date de naissance : j'ai vingt ans, je suis né le 15 juin 1960 Orientation sexuelle : Hétérosexuel Particularité : Animagus aigle en apprentissage   Métier : Par la force des choses, je suis devenu ce qu'on appel un saisonnier, je donne des coups de mains là où il faut. Miroir de Rised : Une aube lumineuse et dorée se lève derrière moi alors que je m'envole sur mon vieux nimbus. Au sol la tombe inscrite du nom de Tom Jedusor s'éloigne doucement. Epouvantard : Depuis l'arrivée de Voldemort au pouvoir, mon il ne fait aucun doute que mon épouvantard à changer de forme pour prendre celle d'une coupe aux reflets translucides, couvant un feu aux langues bleuâtres. La Coupe des Blood Games. Patronus : L'aigle fier, symbole de mon ancienne maison. Intrépide et parfaitement libre. Composition de la baguette : Son bois de hêtre la rend particulière souple et légère. D'une taille raisonnable de 28 cm, elle contient en son cœur une plume de phœnix et d'après Ollivander, elle serait excellente pour les sortilèges d'enchantements complexes et délicats. Tendance : Pro-ordre Animal de compagnie : Un hibou moyen duc prénommé Homère Featuring : Josh Hutcherson Crédits : Artchie
   


   
You are unique

   
Caractère
Depuis ma plus tendre enfance j'ai toujours été un enfant agité, tenace et excité. Le terme approprié serait sans doute hyperactif. En comparaison mon frère, de plusieurs années mon aîné, est un véritable roc impassible. Pourtant c'est lui qui m'a initié à ce qui deviendra une véritable passion : le Quidditch. Tout petit déjà j'aimais ce sport unique en son genre, rien ne me faisait plus plaisir que de voler sur un balai et lorsque j'ai intégré l'équipe des Serdaigle à Poudlard, j'ai su que ce voulais en faire ma vie. Je suis un grand sportif, cela va s'en dire, profondément déterminé dans mes choix et rigoureux dans mes études, je n'ai jamais laissé le sport prendre le dessus sur elles. Ma mère, en grande admiratrice d'arts et de littérature m'a initié très jeune au goût artistique et je reste sensible à ces questions-là. En amour je suis plutôt du genre fleur-bleue, je n'ai eu que très peu de relations par ailleurs, malgré ma place enviable au poste de poursuiveur et capitaine de l'équipe. Fidèle lorsqu'il s'agit de parler sentiments, il est vrai également que je ne suis pas le plus doué de ce côté là. J'ai tendance à bafouiller plus que de coutume et à mettre les pieds dans le plat bien comme il faut. Ces dernières années, pourtant j'ai perdu beaucoup de la naïveté qui caressait mes yeux sombres. Ma franche camaraderie à laissé place à un regard plus dur et plus sombre qu'avant. Ma trop grande énergie a tendance à se libérer de la mauvaise façon lorsque je suis énervé et très rapidement la rage prend le dessus sur ma conscience et il m'est arrivé assez souvent, voire régulièrement, d'en venir aux mains. Cela m'a donné une petite réputation de bagarreur qui me fait doucement sourire aujourd'hui. De mon jeune passé je ne regrette rien.
Les évènements actuels m'ont mis du plomb dans l'aile comme on dit. Pourtant je garde toujours cette particularité à rester simple et jovial avec les personnes qui m'entourent. Notre vie est devenue suffisamment misérable comme cela pour que l'on passe nos journées à broyer du noir. Même si derrière mes blagues se cache à demi un sarcasme et une tristesse noire, je fais partie de ceux qui vous porte vers le haut, en essayant de faire ressortir le meilleur de vous-même. Volontaire à la tache je suis le premier à proposer un coup de main dans les champs, à la chasse, à la réparation d'une maison...L'humain et l'entre-aide est notre dernière arme contre Lord Voldemort. Je continue à croire dur comme fer que le soleil reviendra, l'espoir ne meurt jamais. Je suis sans nul doute optimiste et idéaliste, mais je l'assume complètement. Je continue à faire du sport, même si le Quidditch ne fait plus partie de mes occupations quotidienne. Je continue également à m'entraîner avec rigueur à la magie. La rudesse du climat est un avantage que nous devons utiliser pour nous porter en avant.


   
This is a new world

   
Le commencement des districts
La Grande Révolte ne m'a pas épargnée. Pris dans les filets des Mangemorts, blessé et traqués, je me suis retrouvé laissé meurtris sur une plage de galets froids au beau milieu du district n°5 par une aube blanchâtre. A l'annonce de la création des districts mon cœur et mon âme toute entière se sont indignés. Je me souviens avoir hurler quelque chose dans le café sorcier de Liverpool où je me trouvais. Tous, nous avions échangé des regards entre le doute, la peur et l'incertitude. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier. Maintenant je ne comprends que trop bien de quoi il s'agissait. Nous parquer dans des enclos pour mieux nous contrôler, pour empêcher toute reprise de pouvoir, pour éviter ce que lui même a fait. Il faut lui reconnaître un certain esprit intelligent. Mes dents se serrent encore lorsque je repense à tout ce que cela à impliqué pour des centaines de familles. Je revois encore mes propres parents êtres contraints de quitter le manoir familial pour aller retrouver les autres sang pur dans le distrcit 1, rejoindre cette vieille Angleterre dont ils n'aiment pas le paysage. Mes muscles se crispent à l'idée de tous ces né-moldus désormais sans famille, effacé de l'histoire même de leur passé. Une tragédie. C'est contre toute cette indignation-là que je me suis levé, une fois de plus, point haut dans le ciel et baguette magique dressée contre cet usurpateur, ce voleur de paix, ce botruc infesté.

   


Dernière édition par Oscar C. Diggory le Mar 29 Sep - 22:51, édité 4 fois
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L'Histoire

   
sans fin

   
   
And may the odds be ever on your favor



   
Histoire

Someone has to die in order that the rest of us should value life more


Le soleil se lève, gris et pâle, dans la brume hivernale écossaise. Ces trois dernières années j'ai appris à apprécier ces couleurs si singulières qui baignent ces paysages escarpés. Ici le vent ne semble jamais devoir se calmer, il s'infiltre partout, dans chaque fissure de bois, sous chaque porte, à travers chaque tissu. L'aube se lève plus tard ici que dans le reste du Royaume-Uni, les heures d'ensoleillement plus courtes qu'ailleurs rendent les journées plus longues et moroses. Sans la chaleur d'un bon feu de bois pour réchauffer les cœurs, il ne fait aucun doute que la désolation serait complète dans ces terres sauvages. Et pourtant, j'ai fini par les aimer et les choyer ces vallées colorées de nuances mordorées. Ce vent toujours chargé des embruns marins a le don de me redonner du courage et de vivifier mes membres lorsque l'engourdissement de fatigue vient raidir leurs contours. L'océan d'un bleu profond borde mon horizon matinal et le gout amer de son eau assèche légèrement mes lèvres gercées. Le froid n'épargne aucun recoin de mon corps, ici les températures dépassent rarement le zéro symbolique en hiver, même lorsque le soleil est à son zénith. Autour de moi flotte une légère brume, témoin de la chaleur qui se dégage de ma personne. Il est dix heures, le soleil franchit tout juste la ligne d'horizon et mes bras s'arrêtent quelques instants, fourbus de l'effort fournis depuis ce matin. Malgré le mètre de neige qui recouvre une terre gelée, nous ne pouvons arrêter nos activités, car la vie de tout le district en dépend...Songeur, mes pensées m'entrainent quelques instants auprès de Cédric, mon jeune neveu, chaudement installé dans ce que nous appelons l'école du bout du monde. Du haut de ses trois ans il aimerait passer ses journées à lancer des boules de neiges sur les rares animaux qui ont acceptés de vivre ici avec nous. Malgré la fermeture de Poudlard, malgré la création des districts et la séparation des sorciers selon la nature de leur sang et de leurs rangs sociaux, il est hors de question de nous laisser aller et dès les premiers mois de notre nouvelle vie ici, une école a vu le jour. Certes, elle ne ressemble en rien à l'ancienne école de sorcellerie la plus réputée du Royaume-Uni, mais les professeurs n'en sont pas moins impliqués.

Un léger voile vient couvrir mon regard sombre alors que les souvenirs défilent petit à petit, remontant le temps, vers les années précédentes, lorsque je n'étais encore qu'Oscar Diggory, élève de Serdaigle, aspirant à devenir un joueur de Quidditch professionnel...Le monde alors était encore jeune et souriant, dans mes souvenirs, j'associerais probablement toujours cette époque à quelque chose de lumineux, de coloré. Le présent en comparaison est devenu fade et pâle, comme délavé de ses couleurs chatoyantes qui rendaient la vie sensiblement plus heureuse. J'étais insouciant alors, préoccupé par la stratégie à prévoir pour notre prochain match de Quidditch, inquiet peut-être au regard du retard pris sur mes devoirs à rendre à des professeurs intransigeants. Même, plus loin que cela, je me revois enfant, infatigable et obstiné. Je me souviens parfaitement de ce jour-là où Amos, ce grand frère bien trop sage pour mon hyperactivité latente, décida de me mettre pour la première fois sur un balai volant. S'il avait su à l'époque ce que son geste impliquerait, je ne doute pas une seconde qu'il s'en serait abstenu alors. Mais il ne pouvait prévoir, lui qui a pourtant toujours tenu à tout planifier...Du haut de mes cinq ans je tournais en rond dans la demeure familiale, je me souviens de la fraîcheur d'une journée de printemps courir sur mes joues roses d'enfant. Nos parents ont toujours travaillé, ne supportant pas l'oisiveté d'une vie de rentier, et ils devaient être absent ce jour-là. Les vacances d'avril devaient alors avoir tout juste commencé et Amos ne supportant plus mes interminables allers et venues, décida de m'offrir ce que je réclamais depuis de nombreux mois : ma première sortie sur un balai volant. De celle-ci je ne garde pourtant pas un grand souvenir. A peine mes pieds décollèrent-ils du sol qu'une légère brise fit vibrer le manche. Mes petits doigts d'enfant ne parvinrent pas à contenir cet sursaut de volonté et le balai fit une magnifique embardée qui me désarçonna avec une facilité déconcertante. Je crois bien me rappeler d'un cri portant mon nom avant de sombrer dans l'inconscience. Amos me raconta plus tard qu'il avait du lancer un sortilège pour amortir ma chute, ce qui lui valut la réception d'une lettre très officielle du Ministère lui rappelant que les sorciers en formation ne sont pas autorisés à faire usage de leur baguette magique hors de Poudlard. A l'époque cette missive m'impressionna énormément et je sais qu'Amos se garda bien de jamais la mentionner à nos parents...
Un sourire effleure mes lèvres gercées à ce souvenir. Il ne va s'en dire que c'est toujours celui-ci qui me permet de former le plus puissant des patronus. Car si je ne garde aucun souvenir visuel, je me souviens à la perfection de la joie qui avait emporté mon cœur de jeune enfant à la délicieuse sensation d'envol et à celle du balai vibrant, vivant, sous ma peau.  

Mon entrée à Poudlard a été un moment magique également, je me souviens de l'eau sombre parsemée de centaines de points lumineux, reflets des fenêtres éclairées du château. Cette entrée en matière fait toujours son effet sur les premières années et je dois dire que l'émerveillement n'a quitté mon âme de jeune sorcier qu'une fois tombé dans un sommeil profond au fond de mon lit en baldaquin. Encore aujourd'hui j'aime observer la silhouette imposante de la demeure de pierre depuis les bords du lac à la tombée de la nuit. Cette vision évoque toujours quelque chose de doux dans mon cœur, un soupçon de nostalgie romantique peut-être.
La cérémonie de répartition me fit grand effet également. Amos avait déjà quitté les bancs de Poudlard à mon arrivée, j'entrais donc dans un monde parfaitement inconnu, entouré de centaines de sorciers qui me regardent intensément. Ce premier bain de foule à quelque chose d'impressionnant et d'intimidant et lorsque le magestueux « Oscar Charles Diggory » a retentit dans toute la grande salle, je me souviens avoir senti mon cœur se serrer d'appréhension. Le claquement de mes pas sur le sol dallé me reste encore en mémoire alors que le son de la pièce semble avoir été atténué au moyen d'un sortilège. La sensation d'être dans un rêve était très présente à cet instant-là. Les paroles du Choixpeau résonnent encore dans mon esprit avec force et prestance «Oh ! Un nouveau Diggory, plus téméraire que le premier, plus téméraire certes. De grandes qualités pour deux maisons différentes...Mais La rigueur fait toute la différence. SERDAIGLE ! » Je me suis toujours demandé avec quelle autre maison il avait hésité. Gryffondor peut-être ? Ou bien Poufsouffle ? Pourtant, il ne fait aucun doute que l'illustre maison de Rowenda Serdaigle me convenait le mieux.

Passionné de Quidditch comme je l'étais, je ne mis pas longtemps avant d'intégrer l'équipe de maison en tant que poursuiveur. En cinquième année je passais même capitaine, un poste que j'ai toujours essayé d'honorer de mon mieux et qui ne faisait que renforcer ma profonde volonté de faire de ce sport tout mon avenir. De tous les réfractaires à cette voie professionnelle, Amos a été le plus menaçant, refusant d'entendre le moindre de mes arguments, refusant d'accepter que son petit frère aux notes si brillantes préfèrent consacrer son talent à attraper une balle de cuir rouge. Ces dernières années nous n'avons pas été les frères soudés que nous aurions dû être. Parfois je regrette de m'être laissé m'emporter si souvent face à lui, utilisant des mots que je regrette amèrement aujourd'hui. Mais les remords n'effacent pas le passé. Nos avis divergeaient sur de nombreux sujets, pourtant nous n'avons jamais cessé de nous battre pour les mêmes causes, et cela a fini par nous rapprocher à nouveau, mais trop tard. Tout commença à l'assassinat de Dumbledore.

L'horreur s'impose à mon esprit lorsque mon esprit se porte sur le souvenir de ce jour-là. Je revois la stupeur générale, le mutisme interdit dont nous avons tous été frappé face à la cruelle vérité. Dumbledore, le plus grand sorcier de tous les temps, n'est plus. Encore aujourd'hui un frisson parcourt mon échine face à la violence de cette révélation. Sa mort a été pour beaucoup le point choc révélateur de toute une réalité magique que l'on cherchait encore à se cacher. Avec le recul je comprends mieux ce qui a mené à un tel drame. Les signes étaient là, ma colère aujourd'hui se porte sur ceux qui les ont vu mais qui n'ont pas réagit, prétextant que personne ne serait jamais assez fou pour suivre les pensées et les actes d'un mage noir. Pourtant la montée de l'extrémisme sanguin n'était pas nouveau à l'époque et l'inactivité générale à laissé la porte ouverte à la montée en puissance de Lord Voldemort. J'étais trop jeune alors pour me rendre compte de tout cela et le choc n'en n'a été que plus brutal...
S'en ai suivi une longue période de colère et de rage, rejoignant la longue liste des indignés de Poudlard j'ai cherché à lutter, à ma façon, contre ce nouvel élan de persécutions. Au château, tout c'est toujours fait sous couvert de beaucoup de choses, sous le manteau comme on dit. Pourtant petit à petit les choses se sont concrétisées. Les actes perpétrés par les Mangemorts ne devenaient plus si isolés que cela et petit à petit leurs noms se sont officialisés, nous ne parlions plus que de Lord Voldemort et de ses Mangemorts, de cette tête de mort verdâtre flottant au-dessus de maisons « visitées ». La peur s'infiltrait dans nos esprits, jusque dans nos cauchemars les plus fous. Une cristallisation qui se termina dans l'attaque de Poudlard elle-même. Il a frappé au cœur de la vie magique, en plein de la jeunesse sorcière, pour faire le plus de mal possible et donner à ses revendications le plus de poids possible. Comment ne pouvait-il pas gagner alors que ses adversaires n'étaient que des enfants mêlés de quelques aurors et professeurs ? La cohue générale tua plus de monde que si l'attaque c'était déroulée dans un espace dégagé, cela va sans dire. A partir de là, mon entrée dans l'Ordre du Phénix ne fut plus une question. Amos qui en faisait déjà partie, à mon insu, accepta de me laisser entrer. Lorsque la liberté et la paix sont menacés, la prudence n'est plus toujours mère de sureté. C'est en tant que membre de l'Ordre que je participais à la dernière Grande Révolte qui souleva le monde magique et qui me valut mon actuelle place au sein du district numéro 5, celui des traitres.

De nouvelles ombres se glissent dans mon regard alors que le souvenir d'Amos s'impose à moi. Voilà trois ans que je ne l'ai pas revu, depuis ce fameux dernier jour qui vit l'écrasement sanglant de la Grande Révolte. Nous avons été séparés, il ne nous a jamais rejoint dans le district numéro 5, pourtant je ne peux pas me résoudre à accepter sa mort. Porté disparu. Telle est la sentence définitive qui figure désormais à côté de son nom. Le sous-titre « Activement recherché » vient compléter le tableau du parfait fugitif...Depuis notre séparation je me retrouve à m'occuper de mon jeune neveu dont les cris venaient tout juste de percer le jour. Quant à sa mère, elle vit, rongée par la douleur, le doute et le remord, incapable de supporter seule toute ces épreuves. Ensemble nous partageons cet espoir fou de le voir un jour apparaître entre deux étaux de brume...

« Oscar ! Dépêche toi terminer ton tas avant de venir prendre un café ! Faut pas rester comme ça, tu vas finir par te transformer en botruc congelé ! » La voix forte et chaleureuse du sorcier fini par me tirer de mes pensées. D'un geste de bras légèrement engourdi par le froid je lui fais un rapide signe avant de reprendre la hache qui pendait, inactive, au bout de ma main. Depuis mon arrivée ici mes rêves de devenir joueur de Quidditch professionnel se sont envolés. Les seuls jeux possibles que je pourrais remporter désormais sont ces effroyables Blood Games...Et loin de moi l'envie de jamais les remporter, encore moins d'y participer. Nous obliger à les regarder est déjà assez pénible comme ça. De toutes les ignominies de Voldemort c'est sans doute la plus cruelle. Seul un sorcier avec un esprit aliéné a pu avoir ce genre d'idée. Mon regard se fait soudain dur et froid comme le sol sur lequel je marche à présent. Notre humanité est tombée bien bas ces trois dernières années, et nous sommes bien démunis face à une telle démonstration de haine dépourvue d'âme.
D'un revers de manche j'essuies mon front à nouveau dégoulinant de sueur avant de reposer ma hache sur le tas de bois fraîchement coupé. Ici les arbres sont une denrée rare et précieuse, surtout pour s'assurer un hiver vivable. Même si nos baguettes magiques sont capables de fournir des petites flammes, rien ne faut un bon feu de bois pour réchauffer des corps gelés. Mes doigts gantés s'emparent finalement de ma propre baguette dissimulé dans une poche latérale de mon pantalon. D'un rapide sortilège je fais s'envoler le tas de bûches fraichement découpées pour les installer sur mo traineau. Ici, lorsque l'hiver recouvre le monde de son manteau neigeux, aucun autre moyen de transport n'est efficace. Loin des villes, la neige ne fond jamais et pour ne pas risquer de rester empêtré mieux vaut se munir de traineaux aux patins glissants. D'un nouveau geste de poignets des cordes s'enroulent tout autour du tas formé pour l'attacher solidement et, attrapant la lanière de cuir qui pend devant, je m'élance dans la neige, creusant un sillon profond sur mon passage, trainant derrière moi le chargement de mois de la semaine.
  
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